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ci-dessus : photo du criminel avorteur

 

Avertissement important : si vous êtes sensibles, ne lisez pas cet article ! Vous ne dormirez pas cette nuit.

La «clinique de l’horreur», comme elle a été surnommée, a été ouverte pendant 31 ans à Philadelphie, sans qu’aucun contrôle d’inspection sanitaire n’ait donné l’alerte. Elle sera fermée en 2010. Son propriétaire un dénommé Kermit Gosnell qui sera qualifié ensuite de « boucher de Philadelphie » aurait gagné près de 1,8 millions de dollars par an avec ses activités peu scrupuleuses. Il effectuait six avortements par jour dans des conditions sanitaires déplorables. Il se faisait la plupart du temps payer en espèces. Les enquêteurs ont trouvé 250 000 dollars en liquide, cachés dans une chambre de sa maison. Gosnell était également propriétaire d’une maison en bord de mer et louait de nombreux autres biens immobiliers.

Dans la plupart des Etats américains, les avortements sont effectués dans des cliniques qui ne pratiquent que cette activité. Normalement elles sont inspectées régulièrement par les autorités sanitaires. Dans la clinique Gosnell de Philadelphie ont été pratiqués 45.000 avortements. L’histoire commence par une plainte déposée par la famille d’une jeune femme appelée Karnamaya Mongar venue là pour un avortement tardif. Apparemment elle avait reçu une surdose d’anesthésique et de narcotiques divers ; quand il avait fallu l’évacuer, la sortie de secours était fermée, encombrée de vieux meubles et de débris variés. Le personnel n’arrivait pas à trouver la clé. Ceci déclencha une enquête qui va laisser l’opinion publique littéralement atterrée : en effet cette personne mourra des suites de cette tentative d’avortement.

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photo : la clinique de l’horreur

Les surprises se succédèrent alors

On se rendit d’abord compte que Gosnell avait rédigé des milliers de prescriptions illégales qu’il bricolait lui-même. Il rackettait littéralement ses patientes dans le cadre d’avortements tardifs. Il existe pour les candidates à l’avortement une obligation de réflexion de 24 heures qu’il ne respectait pas (24 cas) ; pas plus que le délai de 24 semaines de grossesse pour pratiquer des avortements (227 cas). Il lui était aussi reproché d’avoir des comptes courants dans des cadres illégaux et émis de très nombreuses fausses factures. Mais aussi il avait falsifié des dossiers dont celui de Karnama Mongar ; embauché des personnels non qualifiés et aussi des mineures pour pratiquer les avortements.

Mais c’est surtout sur ces avortements que vont se focaliser les enquêteurs. Ces interventions étaient pratiquées hors-délai dans des conditions les plus abominables que possible. Matériel usé, bricolage des anesthésiques ayant entraîné des complications, des réanimations en soins spécialisés, et le décès de Mme Mongar. Gosnell avait mis au point son propre système d’anesthésiant qui n’avait rien à voir avec les techniques médicamenteuses classiques. Après le décès de cette femme, il avait refusé d’en changer. Les conditions d’hygiène étaient abominables. Il se servait des mêmes instruments d’une personne à une autre. Autre curiosité : des chats se baladaient librement dans l’immeuble y compris dans les salles d’opération.

Les avortements étaient faits n’importe comment. En 1999, une femme du nom de Marie Smith faisait une septicémie qui la plongeait dans le coma; ceci était dû au fait que l’avorteur lui avait laissé dans l’utérus un bras et une jambe de fœtus. Ce qui fut démontré par une simple radiographie.

Gosnell travaillait à la chaîne et une infirmière affirma que chaque jour un enfant arrivait au monde vivant. Qu’en faire ? C’est alors que l’horreur dépasse les bornes. Rappelons qu’il s’agissait d’enfants de 24 semaines (soit cinq mois de grossesse). Avec une paire de ciseaux, il leur coupait la moelle épinière au niveau du cou.

 

L’horreur des mises à mort

Cette horrible pratique ne faisait pas perdre conscience au nouveau né, mais le rendait paraplégique : une sorte de décapitation partielle. Il pouvait agoniser des heures. Une jeune employée attestera avoir vu un enfant respirer longtemps après cette « procédure ». Une autre expliqua qu’elle avait entendu un de ces petits êtres hurler puisqu’il était encore vivant.

Stephen Massof, un des assistants de Gosnell qui pratiquait les avortements sans licence préférait enfoncer un ciseau dans la nuque. Il témoigna aussi que compte-tenu des techniques médicamenteuses de son patron , il voyait sortir des enfants vivants dans un flot de sang qui inondait la salle.

Une autre employée avait vu sauter en l’air un fœtus vers son bras quand on lui sectionnait la moelle épinière. Un autre avait serré du doigt la main qui le tuait. Elle raconte aussi qu’un enfant d’environ 30 semaines était né dans les toilettes : c’est là qu’elle lui coupa la gorge.

Un autre enfant était né tellement gros que ses bras et ses jambes dépassaient d’un carton à chaussures, ce qui fit plaisanter Gosnell : « celui-là il aurait pu marcher avec moi jusqu’à l’arrêt d’autobus ! ».

D’autres techniques d’éliminations étaient courantes. Elles tiennent du sadisme. Il découpait en morceaux ces pauvres êtres vivants, ou les mettait à mourir de froid dans les réfrigérateurs, les tuait en enfonçant une pointe dans la fontanelle, les laissait mourir vivants dans des sacs à ordure. Les plus chanceux se voyaient tordre la tête ou écraser la trachée. Il riait quand les enfants, criaient ou sursautaient au moment où le sadique leur coupait la moelle épinière. Ce monstre avait aussi une coutume parfaitement illégale affectée à sa propre pratique. Il collectionnait dans des bocaux les pieds de ses victimes d’ « avortements-naissances ». Ceci concernait uniquement les enfants de plus de 24 semaines donc hors délais. Les enquêteurs trouvèrent pas moins d’une cinquantaine de ces bocaux. Or toutes ces pratiques épouvantables étaient connues de Planning Parenthood et même des autorités sanitaires qui les tolérèrent.

 

Que faire des cadavres ?

La propre belle-sœur de Gosnell va expliquer qu’une de ses fonctions était de nettoyer des sortes de grandes bouteilles dans lesquelles étaient mélangées du sang, des débris fœtaux et placentaires. Elle vidait l’ensemble dans les éviers, écrasait le tout puis récupérait les restes pour les mettre dans la poubelle, ce qui est strictement interdit par la loi. Mais aussi Gosnell en gardait un certain nombre entiers dans des bocaux : il lui arrivait de les bercer.

Les enquêteurs vont retrouver partout dans la « clinique » des fœtus jetés dans des seaux. Il en fut retrouvé jusque dans les combles. Certains étaient stockés dans des bocaux. En réalité il y en avait tellement que l’on ne savait plus comment les faire disparaître. D’où le fait qu’on en retrouva dans la cave et au dessous du toit.

Les enquêteurs débarquant sur les lieux eurent maintes surprises. On va retrouver des fœtus morts dans des sacs en papier, des bouteilles d’eau en plastique, des pots à lait, des cartons de jus d’orange ou de lait, des sacs de nourriture pour chats. Certains cadavres étaient là depuis des années d’autres disposés à l’extérieur répandaient une odeur épouvantable.

 

Black out sur les informations

Le plus étonnant est le silence que firent la plupart des médias vis-à-vis de ces horreurs. On vit timidement des organisations favorables à l’avortement déclarer que c’était sans doute faute de trésorerie que la clinique avait sombré dans l’illégalité par les conditions d’hygiène. Il fallait donc subventionner ce type d’activité. Or en réalité elles oubliaient que Gosnell était multimilliardaire et que surtout il agissait dans l’illégalité notamment en ce qui concerne les délais d’avortement.

Gosnell fut arrêté : il lui était reproché 361 chefs d’inculpation. Il risquait la peine de mort. En pratique, fin mai dernier il fut convaincu de trois meurtres, de 21crimes dans le cadre d’avortements tardifs illégaux, et de 211chefs d’accusation pour non-respect des informations et du délai légal de réflexion.

Gosnell ne fut pas condamné à mort à condition qu’il travaille en prison jusqu’à la fin de ses jours. Sa peine fut prononcée à perpétuité. Mais ce drame marqua de manière très importante l’esprit du grand public qui se trouvait face aux dérives de l’avortement. Ce furent par centaines que les avortoirs fermèrent ou furent fermés après contrôle des autorités sanitaires. Depuis cette époque une majorité d’Américains se prononce contre l’avortement malgré les incroyables subventions que fait verser Obama à toutes les organisations faisant la promotion de l’IVG. Le Congrès vota une loi interdisant les avortements après 20 semaines.

 

Une polémique qui dure

L’affaire Gosnell n’en était pas terminée pour autant. En effet l’Etat refusa que les enfants qui avaient été retrouvés dans des bocaux ou dans des congélateurs puissent être enterrés ou bénéficier de services religieux. La Justice finit par trancher après plusieurs mois contre cette élémentaire mesure de respect vis-à-vis de ces petits êtres humains. Ils furent incinérés comme les ordures. Mais il y eut cependant quand même un service funèbre qui fut suivi par des milliers de personnes. Des chrétiens viennent régulièrement prier devant « l’avortoir » autour d’une représentation de Notre Dame de Czestochowa.  Nous nous joignons à eux.

Mais chaque semaine de nouvelles informations ressortent. Par exemple celles d’un journaliste très connu du nom de Mullane qui raconta avoir été pratiquement seul à assister aux audiences et enregistra en douce les débats avec un téléphone portable. Primitivement il était favorable à l’avortement. Mais la gravité des faits le fit changer d’avis. Il se lance présentement dans des conférences pour raconter à l’Amérique cette effroyable histoire et publie partout sur ce qu’il a appris sur « la maison de l’horreur ». Vendredi dernier 1er novembre, il vient notamment d’accuser Mme Allyson Schwartz, candidate au gouvernorat de Pennsylvanie, d’avoir été parfaitement au courant des activités de Gosnell car elle-même possédait un avortoir à quelques miles de celui du « boucher de Philadelphie ».

Cette épouvantable affaire ne doit pas nous donner bonne conscience. La loi Veil autorise les avortements jusqu’à la veille de l’accouchement…

 

 

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