Le bon Dieu ! Est-il un mot plus cher au chrétien. Et cependant nous ne mesurons pas combien Dieu est miséricordieux. Il est vrai que le jansénisme a voilé à nos yeux sa bonté, pour substituer à la crainte révérencielle de Dieu, la peur de Dieu.

On ne peut mettre de limites à son infinie miséricorde, cet attribut divin qui, selon saint Thomas, convient à Dieu au plus haut degré, et qui, loin de compromettre les droits de la justice, est au-dessus d’elle et en est le complément et la plénitude. Pour ouvrir ses bras, même aux plus grands pécheurs, Dieu n’attend qu’un mouvement de repentir, un élan d’amour. Quels que soient le nombre et la gravité de nos fautes, nous pouvons et devons avoir une confiance sans bornes dans sa miséricorde infinie.

 La parabole du Bon Pasteur, courant après la brebis égarée, est l’expression même de cette miséricorde infinie. Il n’est personne qui, lisant et méditant ces pages, n’en sorte avec un sentiment plus vif et une conscience plus pressante de ce qu’est le bon Dieu, pour nous, pour les malheureux, les pécheurs, les pauvres, les mourants, les âmes du purgatoire.

Né à Nayrac en Aveyron, en 1859, Louis Garriguet a fait ses études à Rodez, puis à Paris, où il est ordonné prêtre en 1884. Admis dans la compagnie de Saint-Sulpice, il est nommé professeur de dogme et d’histoire ecclésiastique au grand séminaire de Nantes, de 1885 à 1894 ; de morale au grand séminaire de Lyon de 1894 à 1899. Puis l’abbé Garriguet sera supérieur des séminaires d’Avignon de 1900 à 1909, et de La Rochelle jusqu’en 1913. Retiré à Issy, il assure l’aumônerie du lycée Rollin, à Paris, jusqu’à sa mort accidentelle le 14 février 1927.

Sa retraite studieuse lui permit d’ajouter à ses monographies historiques et à ses nombreuses publications de morale et de sociologie, une abondante production d’ouvrages spirituels, où la piété s’appuie sur de solides exposés dogmatiques et historiques.

Ses ouvrages les plus connus restent ses ouvrages de sciences sociales parmi lesquels « Introduction à l’étude de sociologie 1901 », « Traité de sociologie d’après les principes de la théologie catholique : régime de la propriété, régime du travail 1907 », « L’évolution actuelle du socialisme 1902 », « La valeur social de l’Evangile 1912 », qui recevra le Prix Juteau-Duvigneaux de l’Académie française…

Dans plusieurs ouvrages l’abbé Louis Garriguet a mis en relief l’idée de la miséricorde divine : Le mois des morts pour le temps de la guerre, 1915 ; Nos chers morts, essai sur le purgatoire, 1915 ; Nos morts, 1916 ; Aux âmes qui ont peur de Dieu : Le bon Dieu, 1919.  C’est ce dernier ouvrage qui est publié.

Plus d’informations, sommaire détaillé, recensions, sur LIVRES EN FAMILLE 

Le Bon Dieu, son infinie miséricorde, du père Louis Garriguet, 240 pages, éditions Parthénon, 14€.

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