Le Groupe Bilderberg, considéré par beaucoup comme le gouvernement occulte du monde, se réunit cette année à Dresde (Allemagne) du 9 au 12 juin. Parmi les invités, figure Albert Rivera, chef de file de Ciudadanos, qui a décliné l’invitation parce qu’il est en campagne électorale et qui a délégué le responsable de l’économie politique du parti. Cette invitation est symptomatique. Elle signifie que les maîtres du monde misent désormais sur ce nouveau parti libéral-centriste pour assurer sa mainmise sur l’Espagne.
Jusqu’à l’année dernière, la classe politique espagnole avait toujours été représentée par des membres du gouvernement. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia-Margallo a assisté à la réunion en 2014; en 2013, Luis de Guindos, ministre de l’Economie; en 2012, le vice-président, Soraya Saenz de Santamaria; et en 2010, José Luis Rodriguez Zapatero, alors chef de l’exécutif.
C’est Juan Luis Cebrian, dirigeant du journal espagnol El País, du groupe de presse PRISA et membre du comité de direction du groupe Bilderberg, qui a conduit les négociations avec le leader du parti Ciudadanos.
Il faut noter que le Bilderberg ne permet pas une «présence à la carte ». Une fois réunis, les participants à l’assemblée du Groupe Bilderberg ne peuvent plus quitter l’hôtel avant la fin des travaux. Accepter l’invitation implique un engagement à venir, à ne pas commenter les discussions à l’extérieur et à participer à toutes les sessions. Une «condition non négociable » qui complique la présence des hommes politiques en pleine campagne électorale.
Il faut venir non accompagné et l’invitation est nominative. On ne peut pas venir non plus avec son véhicule propre. On doit utiliser un véhicule fourni par l’organisation, qui se distingue par un «B» sur le pare-brise avant.
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