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Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, a défendu ce vendredi son projet de loi qui prévoit de restreindre les possibilités d’avorter en Espagne, affirmant être « convaincu que cette initiative aura une suite » ailleurs en Europe.

<:section>« Nous avons rédigé la première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens », affirme Alberto Ruiz Gallardon dans un entretien publié par le journal conservateur espagnol ABC. « Je suis convaincu que cette initiative aura une suite dans d’autres parlements d’autres nations européennes », poursuit le ministre du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres vendredi ce projet de loi qui scandalise les mouvements féministes et les mouvements de gauche.

Ce texte devrait être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité, annulant de fait la loi de 2010 autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du fœtus.

« Nous savons que nous avons fait quelque chose qui n’a pas de précédent en Europe au cours de ces dernières décennies : en finir avec le mythe de la supériorité morale présumée de la gauche », a déclaré le ministre.

Le chef du parti socialiste espagnol (PSOE) s’est ridiculisé en proclamant que cette loi a été approuvée par le chef du gouvernement Mariano Rajoy pour gagner « une poignée de voix d’extrême droite ».

Pendant ce temps, à Paris, ils étaient à peine quelques dizaines de manifestants devant l’ambassade d’Espagne ce vendredi à la mi-journée, répondant à l’appel de tout ce que l’hexagone compte de partis et d’officines de gauche (dont le Parti socialiste et Europe-Ecologie-Les Verts) et d’extrême gauche. Il devait y avoir là plus de mouvements annoncés que de personnes présentes ! Décidément, l’avortement ne fait plus recette !

«Droit à l’avortement pour les femmes espagnoles», ont scandé les quelques manifestants, en français et en espagnol, sous des drapeaux du Collectif droits des femmes, de l’Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic), du Parti de Gauche, ainsi que du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Fidèles à leur répertoire, les vieilles viragos féministes avaient également sorti quelques panneaux aux slogans antichrétiens.

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