Une fois de plus, c’est au nom de l’  « égalité » que Najat Vallaud-Belkacem propage l’esprit de subversion. Le Journal Officiel (n°0024 du 29 janvier 2014 page 1682) a publié l’arrêté relatif à la création et au règlement du prix « Egalité-E 2014 ».

Le ministre des droits des femmes et porte-parole du Gouvernement a imaginé un concours dont le but est de « promouvoir chez les jeunes de 16 à 25 ans la réflexion sur les enjeux des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes et de valoriser les meilleurs créations de supports de communication sur ces thèmes ».

Le prix « Egalité-E 2014 » sera attribué dans trois catégories : la vidéo, l’affiche et le texte. Pour appâter les participants, il est annoncé que le premier prix de chaque concours est d’une valeur de 5 000 €.

Là où on retrouve bien l’esprit de Najat Vallaud-Belkacem, c’est dans l’article 3 du règlement de ce concours qui stipule que les œuvres proposées revisiteront « les slogans féministes tels que : « Mon corps m’appartient », « Ne me libérez pas, je m’en charge », « Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme », « Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme, lui, tue tous les jours », « Un homme sur deux est une femme », « Femmes et chiens, même combat : ne plus être sifflées dans la rue », « Nos bodies are perfect », « Je ne suis pas normâle », « Double travail, demi-salaire », « Quand une femme dit non c’est non », « Nous ne sommes pas des poupées », « On est tous fichus de faire le ménage », « La rue est à nous aussi ! », « Femmes, reprenons la nuit », « Dans la jungle des rues, les femmes rugissent », « Ils ne décideront plus pour nous », « L’homme invisible est une femme ». »

Un tel schéma remplace tout simplement la lutte des classes par la lutte des sexes. La rédaction de ce règlement de concours aurait-elle été confiée à une Femen ?

Quant à l’article 4 de ce règlement, il précise que « Les candidats mineurs non émancipés devront certifier d’une autorisation préalable du ou des titulaires de l’autorité parentale et/ou du ou des administrateurs légaux des parents exerçant l’autorité parentale».

Il est tout de même significatif que, pour ces idéologues, l’autorisation parentale est requise pour qu’un mineur participe à un concours organisé par le gouvernement, tandis que cette autorisation parentale n’est absolument pas nécessaire pour « permettre aux jeunes filles mineures d’accéder de façon anonyme et gratuite à l’ensemble de l’offre contraceptive » (voir loi du 4 juillet 2001 relative à « l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception garantie aux jeunes filles mineures).

S’il y avait un conseil à donner aux jeunes de 16 à 25 ans sollicités pour ces âneries, ce serait de les encourager plutôt à lire le petit livre d’Anne Brassié et de Stéphanie Bignon intitulé « Cessez de nous libérer », réplique adéquate aux obsédés du féminisme.

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