C’est à la suite des combats qui ont éclatés le jeudi 21 au matin dans la localité de Tin Hama, à une cinquantaine de kilomètres d’Ansongo, dans le nord –est du Mali entre les rebelles de la coordination des mouvements de l’azawad (CMA) et l’armée régulière appuyée par une milice touarèg que ces exactions auraient eu lieu, rapporte l’AFP. La CMA a rendu l’information par un communiqué à la presse : «l’armée malienne a procédé à l’exécution sommaire et publique de neuf personnes ». Ces individus, dont la CMA donne l’identité et affirme qu’ils étaient des civils, « ont d’abord été arrêtés par la milice Gatia puis remis aux soldats maliens présents qui les ont ensuite exécutés », poursuit le communiqué. La rébellion affirme par ailleurs que plusieurs personnes sont portées disparues.
Condamnant « avec fermeté cette exécution sommaire », la CMA réclame enfin l’ouverture d’une enquête des organisations internationales et de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, sur ces faits. Ni Bamako ni la Minusma n’ont encore réagi à ces accusations ajoute la même source.
Affaire à suivre.
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