« Si le mensonge sert la révolution, alors le mensonge est la vérité », disait Lénine. « Un journaliste ne doit pas servir la vérité, un journaliste doit servir la révolution », disait Salvador Allende. Pour ceux qui l’étudient, la propagande de gauche est au fond très prévisible : dans un premier temps, le déni, dans un second temps, l’oubli, selon le vieil adage : « ce dont on ne parle pas n’existe pas ». D’où la volonté de la gauche d’assassiner toute mémoire qui n’est pas la sienne. Arrière-petit-fils du rabbin de Trèves, le père du communisme moderne, Kiessel Mordechai aka Karl Marx, a fini sa vie dans la pratique intense du judaïsme après une courte parenthèse de pseudo-athéisme. Pseudo tant il est vrai que la dialectique marxiste est la fille du pilpoul rabbinique et que le moins que l’on puisse dire, c’est que les Juifs furent quelque peu surreprésentés dans le léninisme et le stalinisme, comme l’ont admis des personnalités aussi diverses que Guy Konopnicki, Vladimir Vladmirovitch Poutine ou Sever Plocker, ce qui amena des crispations certaines dans plusieurs pays tels l’Ukraine, la Pologne, la Hongrie, la Lituanie, pour ne pas parler de l’Allemagne…
Un exemple de cet « oubli » volontaire m’est encore arrivé sous les yeux ce matin. Dans la cinquantaine de sites que je lis chaque jour, il y en a un appelé Les Cahiers du Football. D’obédience plutôt communiste, il a une rubrique dans le forum appelé « Foot et politique » dont le logo est le poing fermé (qui est une allusion aux massacres commis par les juifs lors de Pourim contre les Perses) et l’accroche sans ambiguïté : « n’oublions pas que son but est d’accélérer l’avènement du grand soir, un des ces quatre matins! ». Dans ce parc naturel où vivent les derniers staliniens roucoulant (oui, les dernières recherches scientifiques ont démontrées que les dinosaures roucoulaient) le nom de leurs gourous Jean-Luc Mélenchon, Frédéric Lordon et Serge Halimi. Quand on n’y appelle pas à la violence contre les Veilleurs et qu’on ne considère pas comme des sous-hommes tous ceux qui sont à droite de Hollande, on y « débat » sur les grands thèmes de société. Un dénommé Tricky (le tricheur), rouge parmi les rouges, évoque le sort de Gabrielle Dee Giffords dans les termes suivants : « Surtout, pour prendre un autre exemple, Gabrielle Giffords. On sait maintenant qu’un certain nombre de groupuscules suprémacistes (le KKK c’est une chose, mais pense plutôt à une organisation déconcentrée de type Al-Qaida, pour continuer le parallèle) avaient publiquement appelé à l’action violente à son encontre. »
Bien entendu, tout le monde à oublié la fusillade de Tucson. Rappelons-les faits et voyons combiens les « suprémacistes blancs », ces boucs-émissaires idéaux qui ont bien moins tué que les racistes noirs, n’y sont pour rien. Il est vrai que Gabrielle Dee Giffords était une femme des plus détestables : député de l’Arizona, elle était une fanatique promotrice de l’avortement. Si on ajoute à cela sa judaïté et sa volonté de désarmer le peuple, lorsqu’elle fut rendue paralytique lors d’une fusillade s’étant déroulée dans l’un de ses meetings à Tucson le 8 janvier 2011, il n’était pas saugrenu d’envisager la piste « d’extrême droite ». La fusillade en elle-même fit 7 morts, dont son assistant parlementaire Gabriel Zimmerman et Christina Taylor Green, fillette de 9 ans qui était la cousine de l’actrice Sophia Anna Bush mais surtout la petite-fille de l’ex-lanceur vedette des Philadelphia Phillies Dallas Green, qui en tant que manager remporta les Séries Mondiales de baseball de 1980 avec les mêmes Phillies. Touchée à la tête, l’avortueuse du désert en resta paralysée.
Qui était l’assassin ? Un suprémaciste blanc néo-nazi trumpiste partisan de la mort qui tue ? Pas vraiment… Jared Lee Loughner, 22 ans, était connu des services de polices pour son usage abusif de substances psychotropes. D’extrême droite ? Il était un lecteur assidu des ouvrages de doctrine communiste même si politiquement, il se disait proche du Parti de la Réforme, parti américain qui eut son heure de gloire avec Henry Ross Perot et qui rassemble les déçus des deux grands mais ses amis le décrivait comme gauchiste. Donc pas vraiment d’extrême droite… De plus, sur le plan religieux, pas vraiment un intégriste… Il se revendiquait comme athée avec une haine particulière pour le christianisme. Donc, pas un fanatique religieux… Antisémite alors ? Encore moi, vu que Loughner est lui-même d’ascendance juive du côté de sa mère, tant par les Totman que par les Bleifuss… Un fait intéressant : Loughner avait des rapports conflictuels avec sa maman (on le comprend) et adorait faire péter les plombs à sa yiddish mama en brandissant devant elle un Mein Kampf comme on brandit un crucifix devant un vampire. Les journaux montre toujours la photo de Loughner crâne rasé (avec sous-entendu : skinhead) mais jamais celle où on le voit très chevelu. Sa volonté de tuer Giffords n’a en fait été qu’une pulsion visant à « tuer la mère » jugée castratrice et étouffante. Une sorte d’acte de libération visant à faire avorter l’oppression maternelle si j’ose m’exprimer ainsi.
Quand on a des tonnes d’archives sous la main, on peut aisément réfuter les mensonges de la gauche et mettre à jour sa mauvaise foi permanente, qui la fait mentir en pensée, en parole, par action et par omission. Dans cette affaire, on voit comment on attribue à l’extrême droite un massacre de masse qui n’a été que le résultat d’une explosion névrotique d’un petit drogué réglant ses problèmes familiaux dans le sang. Dieu choisit le jour, le moyen et l’acteur de sa Justice. On l’a vu en France dans un autre massacre de masse il y a bientôt deux ans…
Hristo XIEP
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