Mgr Jesús Sanz Montes, archevêque d’Oviedo, a rédigé un plaidoyer contre le tristement célèbre pacte entre le PSOE et les séparatistes catalans et basques, afin que Pedro Sánchez puisse continuer à diriger le gouvernement social-communiste. Le prélat franciscain prévient que « quiconque utilise et abuse du mensonge comme arme politique n’a aucune crédibilité et est accusé de ses propres ruses ».
L’archevêque d’Oviedo, qui s’est déjà prononcé contre l’amnistie des putschistes catalans qui ne se sont pas repentis de leur crime et ont menacé de le commettre à nouveau, a critiqué dans le journal Abc ce pacte par lequel Pedro Sánchez continuera à être président du gouvernement espagnol.
L’archevêque rappelle la position de la Conférence épiscopale espagnole sur la situation politique et l’unité du pays comme bien commun depuis 1972 jusqu’à la dernière déclaration de l’année dernière.
Un gouvernement contre la Patrie espagnole
À ceux qui accusent les évêques de s’immiscer dans des affaires qui ne les concernent pas, il répond :
«Il serait inapproprié pour notre ministère de descendre dans l’arène d’un débat partisan, en nous constituant comme un simple acronyme de plus qui aspire aux tribunes, comme si nous voulions récupérer d’étranges théocraties et des bannières croyantes. Notre clé ne peut pas être politique, même si nous critiquons certaines dérives de la gouvernance administrative ou de la législation contraignante. Notre clé doit être uniquement morale.
ET:
«…de l’Évangile, de la tradition chrétienne et de la doctrine sociale de l’Église, nous avons quelque chose à dire, même si nous ne sommes ni un syndicat ni une association. En ce sens, je voudrais souligner que seule la vérité nous libère et que la tromperie asservit toujours, de sorte que ceux qui utilisent et abusent du mensonge comme arme politique n’ont aucune crédibilité et sont accusés de leurs propres pièges.
Le prélat dénonce « la vengeance déformante » de ceux qui réécrivent l’histoire en « imposant leur récit partisan » et rouvrent les blessures de la société espagnole, ceux qui manipulent le pouvoir judiciaire et le bureau du procureur pour déformer la loi en toute impunité.
L’archevêque d’Oviedo affirme qu’il n’est pas possible de s’allier avec ceux qui ont commis des crimes de tant de manières avec des coups d’État indépendantistes, une corruption insidieuse, des détournements économiques et cacher des fugitifs, ni encore moins avec ceux qui ont fait du commerce du sang innocent dans des actions terroristes. « Cette idéologie empoisonne également les nouvelles générations avec une éducation qui manipule les citoyens à court, moyen et long terme, narcotisant l’âme et le regard de ceux qui restent grégairement hypnotisés en tant que peuple. »
Un gouvernement contre la Famille
Et il souligne l’attaque contre le droit naturel, la famille et le droit à la vie :
Si nous ajoutons à cela que ce que l’on appelle par euphémisme un projet de progrès est ce qui entraîne la destruction de la famille, la confusion anthropologique et la manipulation meurtrière de la vie, nous nous trouvons face à un horizon sérieux que, en tant que chrétiens, nous avons le devoir d’avertir, de dénoncer avec audace. en présentant la bonté et la beauté comme son alternative contraire.
Enfin, il conclut que la crise ne concerne pas la controverse séculaire entre la gauche et la droite :
«Il existe un autre type de politique qui n’est pas redevable du mensonge tordu, de la division insidieuse, du chantage trompeur, de la destruction de l’État de droit laissant la démocratie blessée, des diverses idéologies toxiques et destructrices. L’aspiration pathologique continue à un siège de gouvernement par ceux qui, dans leur délire égocentrique, paient n’importe quel prix pour cela, allant même jusqu’à vendre le pays lui-même gratuitement, souffrent d’une amoralité indigne du dirigeant honnête. Ce n’est ni de droite ni de gauche, mais immoral, dépourvu de la solidité morale qui leur manque. »
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