Costa Rica – Au nom de l’Eglise catholique, consultée par l’Assemblée législative du Costa Rica sur l’ajout d’un nouveau chapitre à la loi générale sur la santé concernant « les droits à la santé sexuelle et reproductive », Mgr José Rafael Quirós, archevêque de San José, assure que «le projet établit une tacite approbation de l’avortement par une terminologie ambiguë -comme « interruption thérapeutique » – qui tend à cacher sa vraie nature et à en atténuer la gravité dans l’opinion publique« .
L’archevêque a déclaré : « Parmi ces faibles dont l’Église doit prendre soin avec priorité, l’enfant à naître, est le plus sans défense et innocent de tout, celui à qui on nie toute dignité humaine ».
Le prélat a noté que l’article 51 du texte législatif, non seulement cache l’avortement par le concept « d’interruption thérapeutique » mais ouvre à interprétation ce qui est considéré comme « risque pour la santé ».
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