Parait-il que depuis le concile Vatican II l’Eglise ne doit pas se mêler de politique, rejoignant le principe révolutionnaire et maçonnique d’une fausse laïcité. Il faut croire que ce principe est à sens unique : l’Eglise ne peut se mêler de politique que si elle mêle sa voix au politiquement correct et se fait le porte voix de la pensée unique.
C’est ainsi que Mgr Jean-Claude Hollerich, l’Archevêque de Luxembourg, a prononcé une « homélie » lors de la Messe pour la France, le 10 juillet 2016 à Strasbourg, homélie exclusivement politique, puisque son seul sujet était l’Union Européenne ! Cette homélie a d’ailleurs été immédiatement reprise par la gauchiste CEF (Conférence Épiscopale de France).
Un discours convenu composé des grands poncifs habituels :
« Ne nous laissons pas porter par ces vagues de populisme qui vont se défouler dans une mer hostile et menaçante. Osons donner une vision d’une identité européenne, seule une telle identité pourra à la longue préserver et fortifier les institutions de l’Union. Osons plus de démocratie…. une identité qui n’est pas démocratique est contre la tradition de l’Europe et de la France …. osons donner plus de compétences au Parlement qui siège dans votre belle ville ….. osons construire un espace public et médiatique européen qui est la condition de toute démocratie parlementaire.
Si nous ne le faisions pas … les conséquences seraient désastreuses … une méfiance envers les institutions de l’Union par ses peuples … qui ne les verraient pas comme leur représentation, mais comme des décideurs anonymes, objets de la pression des lobbies et ignorant la volonté des peuples d’Europe. »
Le Christ – tiens, il en a parlé ! – est appelé au secours :
Chers amis… notre religion nous enjoint de garder les commandements du Seigneur, le Christ nous enseigne que l’amour de Dieu et l’amour du prochain en est le centre.[…] Un vrai amour du prochain doit toujours avoir le sens du respect de l’autre, même s’il part et ne veut plus coopérer au projet européen…
Quel beau raccourci ! Le pape François avait lui aussi tenu à peu près le même discours maçonnique au sein du parlement européen. Les paroles de Serge Lama résonnent dans nos oreilles :
Je crois en Dieu hélas plus du tout en ses prêtres
Il s’est glissé chez eux des Judas et des traîtres
Un vent d’Est a soufflé, glacial, qui dénature
Leurs sermons inspirés par la nomenclature
Et s’ils lèvent encore leurs mains jointes au ciel
Le Capital de Marx est leur nouveau missel !
Seigneur, nous périssons !
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