Des dizaines de travailleurs étrangers auraient été condamnés à la flagellation et à la prison en Arabie Saoudite pour des troubles qui ont éclaté après que le groupe Binladin, qui dépend lui-même des subventions gouvernementales, n’ait pas payé leur salaire.
Mardi, les journaux d’Arabie Saoudite, Al Watan et Arab News, ne donnaient pas la nationalité des 49 travailleurs. Les ambassades étrangères n’ont pas, non plus, fourni de détails, mais il semble qu’une grande partie des personnes licenciées soient ressortissantes des Philippines..
Al Watan a déclaré qu’un nombre non identifié de ces employés étrangers a été condamné à quatre mois de prison et à 300 coups de fouet pour avoir détruit des biens publics et incités à des troubles sur la voie publique.
D’autres ont été emprisonnés pendant 45 jours par le tribunal de la Mecque.
Les travailleurs du secteur de la construction, principalement au sein du groupe Binladin et d’une autre entreprise, l’Oug saoudien, n’ont pas reçu de salaire après l’effondrement des recettes pétrolières qui a laissé le royaume incapable de payer les entreprises privées qu’il avait contractées.
En mai, les employés du groupe Binladin avaient mis le feu à au moins sept autobus de l’entreprise pour protester contre les salaires impayés et un grand nombre de licenciements déjà engagés par le géant de la construction.
Un porte-parole du groupe Binladin n’a pas pu être joint, mardi. Mais la fin de l’année dernière, il avait déclaré que la société avait payé en totalité les salaires des quelque 70 000 employés mis à pied.
Les employés, restés encore dans l’entreprise, reçoivent leurs arriérés de salaire au fur et à mesure que le gouvernement saoudien règle, lui-même, ses arriérés, a indiqué la compagnie.
Source : www.thenational.ae
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