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L’Afrique victime des faux médicaments

La fondation Chirac vient de lancer une campagne en Afrique contre les faux médicaments. Radio France Internationale les qualifie de «  tare qui touche en plein cœur le continent africain. » le slogan de cette campagne est : «  le médicament de la rue tue » chaque année près de 800.000 personnes meurent à cause de ce phénomène. Au Congo par exemple, il n’est pas rare de voir ces médicaments vendus à la sauvette.

Même si on ne peut que lutter contre ce phénomène, on attend aussi de la fondation Chirac – organisme œuvrant sous couvert humanitaire pour le nouvel ordre mondiale – qu’elle lance une campagne contre les pseudo campagne de vaccination au cours desquelles on profite pour stériliser la population africaine à son insu. Elle pourrait aussi lancer une campagne contre le déversement de préservatifs et de contraceptifs en tout genre qui empoissonnent et déresponsabilise des pans entiers de la population, favorisant le sida et les comportements à risque. A moins que cette même fondation n’encourage ces pratiques…

Concernant les faux médicaments, le manque d’accès à des molécules de qualité pousse les patients, en raison du prix trop élevé et des ruptures de stocks récurrentes des produits, à se tourner vers les marchés parallèles du médicament. Des circuits complexes qui ne permettent aucune traçabilité. Les produits ainsi consommés peuvent éventuellement contenir les bonnes substances, mais en quantité insuffisante ou trop importante. Ce qui peut alors entraîner des résistances. Il arrive aussi que les produits véhiculés dans ces marchés parallèles contiennent des substances toxiques, comme de l’antigel, de la mort-aux-rats, ou encore des poussières de peinture. Voire du mercure. Des ingrédients qui permettent de se rapprocher au plus près du goût ou de la couleur d’un vrai médicament, mais qui peuvent entraîner de graves pathologies, des handicaps, voire tout simplement la mort du patient qui les consomme. Selon l’Organisation mondiale de la santé, un médicament sur 10 en circulation serait falsifié, et un médicament sur deux vendus sur Internet serait un faux. Toujours selon l’OMS, entre 30 % et 70 % des médicaments vendus en Afrique spécifiquement, selon les pays, seraient également faux. Une menace sur la  santé des populations démunies, mais qui rapporte quelque 200 milliards de dollars aux trafiquants. Lucratif, puisque 20 à 45 fois plus rentable que le trafic de drogue.

MPI a interrogé un certains nombre de brazzavillois sur les raisons qui poussent les congolais à acheter les médicaments de la rue ? Certains ont répondu « … ils sont moins chers (….) facile d’accès… » Ou «  écoute, vous savez qu’ils sont parfois de bonne qualités, ils  me soignent… (…) je sais qu’ils sont mal conservés et deviennent des poisons… »

Les médicaments qui soignent payants et les contraceptifs – et pilules abortives – qui empoissonnent et tuent gratuits : cherchez l’erreur !

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