Au sein de la planète hollywoodienne, Nicole Kidman rompt le consensus haineux contre Donald Trump.
Au cours d’un entretien à la BBC pour promouvoir son nouveau film, Lion, elle a pris la tangente par rapport à la croisade anti-Trump des stars à paillettes :
« Trump a été élu président. Cela suffit avec les polémiques. »
Une attaque à peine voilée contre le discours enflammé, lors de la remise de son Golden Globe, de Meryl Streep, fervente admiratrice de Hillary Clinton, sur l’Amérique multi-ethnique.
Nicole Kidman retient inopportune la résistance contre Trump. :
« Ce qui est arrivé, est arrivé. Maintenant il faut aller de l’avant » a-t-elle affirmé.
Certains bobos, les mêmes qui ont toujours le mot tolérance à la bouche, se sont déchaînés sur le web :
« Pour Nicole, il est temps de déménager en Russie. » écrit l’un d’eux.
Tandis qu’un autre use de la réductio ad Hitlerum de circonstance :
« Suivrais-tu Hitler seulement parce qu’il a un titre ? »
Avec de tels commentaires, le débat est clos avant même d’avoir commencé. Mais n’est-il pas connu qu’il n’y a pas pire sectateur que le libéral-tolérant : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » est leur adage, non ?
Francesca de Villasmundo
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