Il a interprété, avec beaucoup d’âme, Jésus dans le célèbre film du réalisateur Mel Gibson, La Passion du Christ. Et a gardé de cette expérience hors du commun indubitablement une empreinte profondément chrétienne dans sa vie.
L’acteur américain Jim Caviezel est catholique et fier de l’être. Il est aussi, dans ce monde pourri du cinéma, une star libre, qui ne cache pas sa foi.
Le week-end dernier, à un colloque du mouvement QAnon à Las Vegas, intitulé For God & Country: Patriot Double Down, il a fait référence à un autre film fameux de Mel Gibson. Il a repris, devant la foule, la légendaire tirade de William Wallace, le héros de Braveheart, lorsqu’il s’adresse aux soldats écossais avant d’affronter l’envahisseur anglais au péril de leur vie.
« Battez-vous et vous mourrez peut-être. Fuyez et vous vivrez, quelque temps du moins. Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie, mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté ! », lance celui qui, en septembre 2020, affirmait haut et fort que les catholiques américains étaient persécutés, car le confinement les empêchait d’aller à la messe.
Au cours de ce discours, il a également déclaré :
« Nous allons au devant de la tempête de toutes les tempêtes. Oui, la tempête est parmi nous. »
Caviezel faisait partie des 40 orateurs qui sont montés sur scène pendant cet évènement de quatre jours qui se tenait à Las Vegas fin octobre. Parmi les autres figuraient Jason Sullivan, un ancien assistant de Roger Stone connu pour avoir travaillé sur la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, et le Dr Stella Immanuel, qui a fait la une des journaux après avoir affirmé que l’ hydroxychloroquine avait guéri le covid-19.
Ferme opposant à l’avortement, Jim Caviezel milite également contre toute forme de recherche sur les cellules souches embryonnaires. « Tant pis si être pro-vie nuit à ma carrière », dit-il lors d’une conférence à Boston en 2016. « Je ne peux pas garder le silence sur la mort de tant d’enfants. » Une des raisons pour lesquelles il ne milite pas pour les injections Pfizer.
Un cœur de brave !
Francesca de Villasmundo
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