Au cours de cet été, l’abbé Pagès a été convoqué par la maréchaussée, poursuivi pour un article, en qualité d’auteur. Dans le même temps, Guillaume de Thieulloy est lui poursuivi en qualité de directeur de la publication.
L’article visé est une réponse argumentée de l’abbé Pagès à une vidéo visant à banaliser l’homosexualité. « Il est aisé de constater que cet article n’a rien d’insultant envers quiconque – tout juste peut-on dire qu’il est sévère pour l’homosexualité », réagissent l’abbé Pagès et Guillaume de Thieulloy. « Mais on pourra difficilement prétendre qu’il le soit plus que les textes de saint Paul ou du Pentateuque sur ce sujet. Et c’est bien là tout le problème. », ajoutent-ils.
Criminalisation de l’enseignement de l’Eglise
Les deux inculpés précisent encore que ce que les censeurs visent, ce ne sont pas tant leurs personnes, que l’enseignement de l’Eglise, qu’ils voudraient criminaliser.
« Les censeurs en question nous sont d’ailleurs bien connus : il s’agit de l’association Mousse, qui se présente comme celle de « justiciers LGBT ». Ils nous ont déjà poursuivis dans d’autres affaires similaires. », précise encore l’abbé Pagès.
Si l’article incriminé de l’abbé Pagès devait être condamné, c’est l’adhésion à la Loi naturelle qui serait mise hors-la-loi.
Léo Kersauzie
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