Vers 1750, un médecin découvre que l’on éradique complètement le scorbut simplement en ajoutant un citron par jour à l’alimentation des marins qui auparavant ne mangeaient que du poisson séché sans aucun produit frais lors des longues traversées vers le nouveau monde. Dès lors, la France et l’Angleterre obligent les responsables à fournir une ration quotidienne d’un citron à tous les marins qui s’embarquent pour de longues expéditions. Le scorbut est alors éradiqué, car le citron contient de la vitamine C.
En 1928 on découvre la vitamine C. À la suite de cette découverte débute la reproduction de la molécule de vitamine C à grande échelle. Dès les années 40 sont publiées les premières études de guérisons stupéfiantes grâce à la vitamine C. Par exemple, l’inguérissable poliomyélite est guérie avec la vitamine C par un médecin aux États-Unis.
Dans les années 50, il est scientifiquement compris que l’homme a une défaillance génétique. Alors que 99,9 % des animaux possèdent le gène de transformer le glucose en vitamine C, ce gène est inactif chez l’homme et chez quelques rares autres animaux comme le singe, le cochon dingue, le saumon et la truite. En dépit de cette découverte, on conserve cette idée qui remonte à l’élimination du scorbut aux XVIIIe siècle que l’apport d’un composant de fruit ou de légume par jour est suffisant pour rester en vie. Ce raisonnement perdure jusqu’à nos jours. Mais en fait, il en faut encore plus. Par exemple, la chèvre, un animal d’environ 70 kg (150 livres), fabrique entre 8 et 12 grammes de vitamine C par jour et elle en fabrique 6 à 10 fois plus en période de stress.
La vitamine C est la femme de ménage qui nous aide à éliminer les déchets. La vitamine C nous permet également de fabriquer naturellement du collagène, c’est-à-dire le ciment qui lie toutes nos cellules. Le collagène représente 30 % des protéines du corps. Ce sont des fibres. Si ces fibres sont denses elles seront alors solides.
Avec des fibres moins denses, c’est la porte ouverte à certaines maladies dont les maladies cardiovasculaires, car les parois des artères sont composées essentiellement de collagène. En manque de vitamine C, les parois des artères se dégénèrent et se fissurent. Le cerveau se rend compte de cette dégénérescence et il fait alors appel au cholestérol pour venir au secours et se répandre à l’intérieur des artères afin de les colmater. Dès que l’on prend suffisamment de vitamine C, le cerveau se rend compte que le collagène est mieux et l’individu aura alors une synthèse de cholestérol moins importante. Le cholestérol n’a rien à voir avec l’alimentation. Pour preuve, les animaux qui ont de la vitamine C ne connaissent pas les problèmes de maladies cardiovasculaires que l’on voit chez l’homme.
La vitamine C est essentielle à l’élimination des toxines dont celles de l’alcool. De même, plusieurs études démontrent un effet positif de la vitamine C sur les maladies dégénératives et les cancers. La vitamine C est également un antipoison universel et qu’elle lutte contre les infections et qu’elle aide aux allergies.
Aujourd’hui la médecine psychiatrique n’enseigne pratiquement rien au niveau des carences nutritionnelles. Pourtant, des études démontrent que le malade atteint de schizophrénie va commencer à excréter un surplus de vitamine C dans son urine à partir d’une consommation de 100 grammes par jour.
La dopamine est une hormone qui joue un rôle dans la motivation humaine et pour la fabrication d’une molécule de dopamine, il faut une molécule de vitamine C. La vitamine C est également un décontractant du système nerveux.
Afin d’obtenir un meilleur collagène, une meilleure psychologie et une meilleure force vitale, il est recommandé de consommer 10 grammes de vitamine C par jour, voire plus en période de stress ou de maladie. En corrigeant la carence en vitamine C, l’individu retrouve son équilibre.
Pour la vitamine C en poudre, il est recommandé de consommer pendant ou après le repas une cuillère à café (à thé) qui donne environ 3 grammes diluée dans un liquide chaud, tiède ou froid mais non-sucrés afin qu’elle se mélange aux aliments dans l’estomac. Une cuillère à café (à thé) 3 fois par jour donne le minimum recommandé de 10 grammes par jour.
Ce texte est tiré des propos tenus par M. Michel Dumestre, naturopathe, lors de sa conférence donnée à Marseille en 2009.
Dany Quirion
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