Un certain nombre de journalistes en France ont affirmé sans avoir froid aux yeux que la victoire de Trump était celle du peuple contre une caste imaginaire. Une caste imaginaire ? Une impudeur incroyable de ceux qui nous ont menti sans vergogne et se sont vus écrasés par l’élection de Trump. On y trouve d’abord les forces occultes comme la franc-maçonnerie qui s’accaparent un peu partout les postes de responsabilités pour en faire profiter les copains, les mettre en place, les décorer. Elle manœuvre avec la politique de gauche et ne vise qu’à une seule chose : détruire notre civilisation chrétienne qui a assuré le développement de la société sur le plan naturel et surnaturel. Nos pires ennemis sont la très grande majorité des médias qui tant en France qu’en Amérique s’est lamentablement trompée sur le résultat des élections présidentielles. J’avais été un des rares à annoncer le succès de Trump en envoyant à Médias Presse Infos la prédiction d’une Intelligence artificielle, qui elle, ne s’était jamais trompée sur les douze dernières années. Quand on pense que Trump avait 300 journaux contre lui et seulement 6 en sa faveur. Mais aussi le monde scientifique, économique, artistique, politique, voire religieux.
En France le politiquement correct écrase ceux qui ne sont pas dans son flux totalitaire (mainstream comme disent les médias ignorant la langue française). Les résistants doivent disparaître. C’est le cas pour ceux qui sont opposés à l’avortement, au « mariage » homo, au socialisme destructeurs des libertés. Une minorité veut régner sur un gigantesque troupeau de moutons. La destruction systématique de l’éducation nationale en est un des aspects essentiel ; le sport, véritable addiction neurologique, évite au peuple de penser. De penser qu’il y a devant notre pays des gouffres qui vont l’engloutir : l’islam, la société de consommation, l’insécurité, la perte de tout repères moraux ou historiques, la disparition des valeurs du passé, le mondialisme future arène aux esclaves. La France d’en haut qui décide et profite. La France d’en bas qui subit sans se révolter les matraquages médiatiques et fiscaux. Cette raffarinade vient de 2002 où brutalement le pouvoir avait subi un désaveu du même type que celui qu’a connu l’establishment en Amérique : le refus de la pensée unique et clonée. La France d’en bas se rebellait et votait pour Jean-Marie Le Pen. Mais Raffarin d’un seul coup comprenait cette « France d’en bas » et la voyait avec une sympathie vite envolée, simple vibration de l’air venant de ses cordes vocales.
Le plus étonnant est que tant sur le plan national qu’international, Trump avait été insulté de toutes parts. Le lendemain de son élection brutalement, les mêmes se mettaient à revendiquer l’esprit de résistance qui s’était manifesté lors de ce vote mémorable. Or nous voyons en quelques heures toute la classe politique essayer de la récupérer, Hollande compris, avec un culot monstrueux. Le temps des actes viendra-t-il après le mea culpa ? Il y a lieu d’en douter : ça trompe énormément.
La bien-pensance a oublié un élément fondamental : les enjeux dits sociétaux. Quelles raisons principales ont fait voter en faveur de Trump ? Le premier souci est celui de l’immigration faisant perdre l’identité du pays. Le second est la dénatalité liée à l’avortement (une majorité des Américains y est opposé) et la question du mariage homosexuel adopté par quelques États américains. Trump rebat les cartes car il s’est positionné avec courage contre ces atteintes à l’ordre naturel. Marine Le Pen les a « sanctuarisés » selon les mots d’une Sylvie Montel lors du repas organisé par le FN à la place du défilé de Jeanne d’Arc. À force de « dédiaboliser », on en vient à perdre son âme…et les élections.
Jean-Pierre Dickès
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