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La vaccination contre le papillomavirus suspendue après la mort d’un collégien de Saint-Herblain, près de Nantes

L’Enseignement catholique recommande de suspendre la vaccination contre le papillomavirus après la mort d’un collégien.

Même si selon l’ARS, celui-ci n’est pas lié au produit vaccinal, le secrétaire général de l’Enseignement catholique a publié un communiqué le 26 octobre recommandant « aux chefs d’établissement de suspendre l’organisation de la vaccination contre le HPV dans les établissements catholiques».

Cette recommandation au niveau national est intervenue après le malaise d’un élève de cinquième scolarisé au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes, quinze minutes après avoir reçu une dose de vaccin.

Le lendemain, le 27 octobre, le collégien vacciné a perdu la vie.

«Il y a une enquête. J’attends que les résultats soient donnés et qu’ils garantissent l’absolue sécurité des jeunes qui vont se faire vacciner. C’est par motif de précaution», indique Philippe Delorme, joint par Le Figaro, en tenant à manifester son soutien auprès de la famille endeuillée.

«Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin», affirme l’ARS dans son communiqué du 30 octobre minimisant les faits afin de ne pas contrevenir à la doxa anti-complotiste…

De son côté le ministre de la santé Aurélien Rousseau, toujours aussi méprisant,  affirme avec force : « on injecte pas le démon » avec ce vaccin.

Toutefois, principe de précaution oblige, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nantes pour homicide involontaire. 

A suivre…

Paul DEROGIS

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