Pour l’instant, les sbires du pouvoir exécutif dénonce un texte « d’extrême droite » avec la facilité déconcertante de ceux qui gèrent toute divergence d’opinion par le bannissement. Mais cette accusation est-elle vraiment fondée ? Quelques indices troublants sur ce texte soulèvent de sérieuses questions sur la « limitation » de son origine à la seule extrême droite.
Les références maçonniques de la tribune des militaires
Les observateurs auront tous remarqué cette ouverture étrange du texte publié hier, qui s’adresse aux élus « en leurs grades et qualités ». La formule n’est pas neutre. Elle est celle employée dans les loges maçonniques aux débuts des travaux collectifs.
Cette circonstance, cette griffe, cette particularité, est forcément interprétée par tous les initiés comme un signal « symbolique » envoyé quant à l’origine même du texte. Cette tentation de l’interprétation symbolique est renforcée par l’allusion immédiate au 7è couplet de la Marseillaise comme argument principal du texte.
Doit-on rappeler ici le caractère infiniment maçonnique de notre hymne national, et la proximité de son compositeur avec les loges militaires ? On l’a oublié aujourd’hui, mais l’armée révolutionnaire, puis impériale, fut une pépinière maçonnique, et Rouget de l’Isle lui-même était un initié. Les adeptes de la maçonnerie savent que le chiffre 7 revêt un caractère symbolique spécial (celui de la lumière et de la justice), qui donne le sentiment que cette fameuse tribune est aussi un texte à clé qui envoie un message aux initiés.
A cela s’ajoute que certains anciens officiers signataires du premier appel ont pris pour avocat le très sioniste Maître Goldnadel.
Toute cette affaire prend donc une tournure très particulière. Certains se réjouiront : la contestation au sein de l’armée n’est donc pas le simple fait de « l’extrême droite ». D’autres s’inquièteront de voir cette contestation reprise en mains par les forces occultes.