Les apprentis-sorciers du monde futur louent aux quatre coins du monde les délices de la transsexualité, de l’idéologie transgenre, tout en niant la réalité qu’est l’identité biologique et sexuelle dès la naissance. Derrière leurs délires, approuvés et propagées consciencieusement par les médias et les séries télé pour jeunes, les écoles occidentales, les organismes internationaux, c’est la vie de nombreux adolescents et pré-adolescents qui est irréversiblement dégradée, abîmée. L’envers de ce décor de carton-pâte préfabriqué par des idéologues, qui ont en haine avant tout la nature et le réel, n’est pas beau à voir, ni de face d’ailleurs. L’histoire de Keira, rapportée par le quotidien britannique The Daily Mail, illustre la folie de la genderophilie.
« Je suis coincé entre deux sexes. »
De cette condition tragique, Keira accuse le traitement commencé à l’hôpital Tavistock de Londres, clinique spécialisée dans le changement de sexes des enfants. A 16 ans elle ne voulait plus être une fille et a demandé de l’aide. Après seulement trois rendez-vous d’une heure, on lui a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son corps féminin, explique-t-elle dans l’article du Daily Mail. Le Tavistock, c’est le TGV du changement de sexe !
Trois heures de séance ont donc été suffisantes pour décider d’un changement de sexe sur une gamine de 16 ans et pour commencer un traitement allant en ce sens et que Keira regrette profondément aujourd’hui. Car toute sa vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement. Il y a trois ans, elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus masculine. Et maintenant qu’elle a changé d’avis sur son intention de prendre la forme masculine, elle se retrouve avec un corps qu’elle ne sent pas le sien et cherche un moyen d’inverser le traitement effectué jusqu’à ce moment.
Sur la possibilité que les adolescents, dès la douzième année, puissent librement consentir aux traitements en vue de la transition de sexe, sa position est claire:
« Je ne pense pas que les enfants et les jeunes puissent consentir à l’utilisation de puissants médicaments hormonaux expérimentaux comme je l’ai fait.»
Dès son jeune âge, elle n’a pas aimé s’habiller en femme. En grandissant, elle a été victime d’intimidation, au point qu’elle ne voulait plus aller à l’école. « Je pensais que la vie aurait été meilleure pour moi si j’avais changé de sexe.» Très rapidement, elle s’en est ouverte à son médecin local qui, à son tour, l’a adressée au Service de santé mentale pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont proposé de contacter le London Tavistock.
« Le Tavistock m’a donné des anti-hormones pour arrêter mon développement féminin. […] J’ai eu des symptômes similaires à la ménopause […]. J’ai eu des bouffées de chaleur, j’ai eu du mal à dormir, mon désir sexuel a disparu. Ils m’ont donné des comprimés de calcium parce que mes os s’étaient affaiblis. »
Cela semble incroyable, mais Keira affirme qu’elle n’a pas été avertie par les thérapeutes de Tavistock des terribles symptômes qui l’auraient attendue. La testostérone a ensuite fait pousser plus de poils, y compris la barbe.
À 20 ans, elle se sentait heureuse de son chemin et avait l’intention de le poursuivre avec l’ablation de ses seins. Mais une fois que c’est arrivé, les premiers doutes sur son choix ont commencé à apparaître. Seulement maintenant, elle a déjà changé ses documents pour être reconnue légalement comme un homme et ne sait même pas si elle aura un jour des enfants. Et elle veut redevenir une femme.
« Si je commettais un crime, je serais placée dans une prison pour hommes. Je souhaite annuler le document de reconnaissance du genre.»
Elle a donc pris contact avec l’association caritative Detransition Advocacy Network, afin de retrouver une apparence féminine. Des centaines de jeunes et d’adultes se sont tournés vers cette association, regrettant la « réassignation » du sexe. Les militants soutenant la bataille judiciaire de Keira disent que le nombre de ces jeunes regrettant leur “transition” est en augmentation.
En effet, la jeune femme à l’aspect mâle, a engagé des poursuites judiciaires contre la clinique Tavistock.
« Ce qui est contesté, explique son avocat, c’est la pratique actuelle et continue de la clinique de prescrire des bloqueurs d’hormones supprimant la puberté et, par la suite, des hormones transsexuelles, aux enfants de moins de 18. »
« Je ne veux pas que d’autres enfants souffrent comme moi », explique Keira, c’est pourquoi elle a décidé de raconter son histoire.
« Les enfants qui souffrent de dysphorie de genre méritent d’être aidés à s’apprécier tels qu’ils sont, et non pas à être poussés à la transition. »
Francesca de Villasmundo
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