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La tension monte en Colombie alors qu’un cessez-le-feu était prévu entre l’Armée Révolutionnaire et le gouvernement

SOLDATS FARCLe 09 décembre 2015, en Colombie, un pamphlet a été diffusé dans lequel l’Armée de Libération Nationale (marxiste) déclarait  qu’une grève aurait lieu pendant 72 heures. Elle allait commencer à partir du mercredi 09 décembre à 06 heures du matin jusqu’au 12 décembre.

Trois sont les endroits siégés par l’Armée de Libération Nationale sont Arauca, Boyaca et Casanare. Un avertissement peut être lu dans le pamphlet : « Tous ceux qui réagiraient contre la grève pourraient le regretter ».

L’Armée de Libération Nationale a exigé que les transports en commun, les cars et les particuliers respectent la grève. « Quiconque viole l’ordre de suspendre l’utilisation des routes, leurs véhicules seront incinérés, », a-t-elle menacé.

Elle a prévenu également que : « Seules les démarches de santé, en cas d’urgence, pourront se dérouler comme d’habitude ».

L’archevêque de Tunja et président de la Conférence Épiscopale de Colombie (CEC), Monseigneur Luis Augusto Castro, a déclaré, dans une conférence de presse dans le Bureau de Communications de la CEC, que cette démarche du groupe armé n’a rien de démocratique.

Le prélat a insisté sur le fait que « l’Armée de Libération Nationale doit poursuivre son engagement d’un cessez-le-feu ».

Mgr Luis Castro a affirmé qu’il espère que l’Armée de Libération pourra clarifier rapidement la nature de cette grève. « Pour des informations ultérieurs de la part du groupe armé, il vaudrait mieux qu’ils le fassent avec les représentants directes entre les membres de l’ALN et le gouvernement ».

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