Le parti d’opposition au Venezuela a déclaré récemment que la tension monte dans le pays suite aux élections législatives où le gouvernement a perdu plus de 100 sièges au Parlement.
Le gouverneur de l’état de Miranda et principal leader de l’opposition, Henrique Capriles, a déclaré que le président « est capable de n’importe quoi, même de mener un coup d’état ». Il est à noter que c’est cette même opposition soumis aux intérêts américains qui avait elle-même provoqué un coup d’état contre Hugo Chavez qui avait été pourtant élu de façon légitime.
Le président socialiste du Venezuela, Nicola Maduro, a en effet déclaré le 29 octobre dernier que si jamais une victoire de l’opposition avait lieu, il n’hésiterait pas à activer un conseil militaire du gouvernement « afin d’éviter que le Venezuela ne rentre dans une des périodes les plus dangereuses de sa vie politique ».
Il a affirmé dans un entretien avec la presse internationale que si ce scénario politique arrivait, nous défendrions la révolution (socialiste), nous ne pourrions pas délaisser la révolution, elle rentrerait dans une nouvelle étape ».
Selon les autorités du gouvernement, le président vénézuélien avait déclaré la révolution Bolivarienne « en état d’urgence » et avait initié un plan de riposte qui pourrait garantir la victoire de la révolution aux élections législatives.
L’opposition craint les mesures que le gouvernement du président adoptera maintenant que les élections ont déjà eu lieu et que le parti de Nicolas Maduro a perdu des sièges au Parlement.
Le ministre de la défense, pour sa part, a soutenu qu’un coup d’état du gouvernement et du président de la république n’est pas à l’ordre du jour. Espérons que cette tension diminuera peu à peu et que le peuple du Venezuela verra un jour l’ordre social se rétablir dans le pays.
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