Des nouvelles très inquiétantes arrivent du nord-ouest de la Syrie où, depuis plusieurs mois, les forces armées de Damas font face aux troupes turques ayant envahi cette partie du pays.

Lors d’un raid aérien dirigé hier dans la journée contre des positions tenues par les Turcs près de la ville d’Idlib les forces aériennes syriennes auraient causé la mort d’au moins 29 soldats ennemis. Les représailles ne se sont pas fait attendre, ce qui a entraîné une grave escalade dans l’affrontement des deux armées. Les dernières pertes font monter, du côté turc, à 50 le nombre des militaires morts depuis l’invasion de la Syrie du Nord afin de soutenir les groupes restants de rebelles islamistes et de mater les milices kurdes. Les frappes syriennes semblent toutefois être une réponse à la récente reprise de la ville Sarakeb par des groupes armées rebelles soutenus par la Turquie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a convoqué hier soir le Conseil de Sécurité nationale composé des chefs de l’État major des armées et des services de renseignements ainsi que de plusieurs membres du gouvernement afin de décider des suites à donner dans les opérations sur le front syrien.

Ankara a appelé, via un communiqué transmis par l’agence de presse Anadolu, la communauté internationale à « assumer ses responsabilités » par rapport aux graves incidents d’Idlib tout en promettant de rendre au régime de Damas les frappes que ses troupes ont subies. Le gouvernement turc a menacé également de rompre l’accord passé avec l’Union européenne concernant la gestion des flux migratoires et de permettre aux millions de migrants présents sur son sol le libre passage vers l’Europe à travers ses frontières.

Il est évident que la crise migratoire constitue pour Erdogan un moyen de pression, sinon de chantage, très efficace à l’encontre des pays européens.

Le spectre d’une guerre généralisée entre Ankara et Damas plane désormais sur le front syrien avec la menace consécutive de nouvelles vagues migratoires déferlant sur l’Europe.

Le fait que l’armée turque puisse lancer ouvertement des opérations de grande envergure en Syrie et en Irak constitue un événement historique d’une importance majeure puisqu’il signifie en réalité la fin des conséquences de la disparition de l’Empire ottoman au début du siècle dernier et la ré-émergence de la Turquie en tant que puissance islamique ! Dans ces conditions l’invasion migratoire majoritairement islamique risque de devenir une véritable arme de guerre permettant le renforcement de la colonisation musulmane de l’Europe et l’envoi de milliers voire de millions de futurs soldats d’Allah !

Au moment où les derniers bastions du nationalisme arabe, comme la Syrie, tentent de résister à l’avancée islamiste, la France et l’Europe occidentale ne semblent pas encore avoir véritablement pris la mesure des dangers de cette conjoncture historique.

Basile C.

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