Les sirènes mondialistes attirent de plus en plus les dirigeants politiques suisses. Le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis ambitionne que la Suisse œuvre comme faiseuse de compromis au Conseil de sécurité de l’ONU.

La Suisse accède pour la première fois au Conseil de sécurité de l’ONU pour un mandat en 2023 et 2024. Devant la presse mercredi soir à New York (jeudi matin en Suisse), Ignazio Cassis avait révélé que l’élection était acquise. Les résultats du vote ont confirmé cette assurance du président de la Confédération helvétique.

Cette candidature de la Suisse avait été officialisée il y a un peu plus de dix ans.

La Suisse va donc plonger plus profondément encore dans l’agenda mondialiste dans les prochains mois. Début juillet à Lugano (TI), la Suisse va accueillir la conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, puis dès janvier prochain prendra place pour deux ans au Conseil de sécurité onusien. .

Que l’on ne s’attende pas à ce que la Suisse joue les bons offices et fasse preuve de sa neutralité légendaire. Mardi, l’ambassadeur français Nicolas de Rivière avait dit à Keystone-ATS que la Suisse ferait bien d’éviter une approche de la neutralité «trop littérale» au Conseil de sécurité de l’ONU. Le président de la Confédération helvétique a rapidement réagi en garantissant que la politique de la neutralité n’empêche pas les sanctions ni la participation active dans l’organe onusien. Et pour donner des gages aux diplomates anti-Russes, mercredi, le président de la Confédération helvétique n’a pas discuté avec l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, présent à la réception organisée par les cinq pays candidats.

Voilà des années que l’UDC et son tribun Christoph Blocher menaient campagne contre cette participation de la Suisse au Conseil de sécurité, réclamant que cette question soit réglée devant le peuple. L’UDC avait bataillé sur le sujet durant les sessions extraordinaires dans les deux chambres du Parlement. Mais les mondialistes l’ont emporté.

La feuille de route de la Suisse s’annonce déjà conforme aux attentes du Nouvel Ordre Mondial : ses représentants ont promis qu’ils œuvreraient « à la sécurité climatique » et à « renforcer l’efficacité de l’organe » en travaillant à une réforme du Conseil de sécurité qui mettrait fin au droit de veto de chacun des cinq membres permanents (les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne.), la Russie étant naturellement en ligne de mire.

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