« François alimente les poussées autonomistes
des Églises nationales en matière doctrinale et morale ».
D’abord, Bergoglio favorise les instances de la Conférence épiscopale allemande sur des questions qui ne sont pas sujettes à discussion parce qu’elles sont déjà définies par le Magistère : le divorce, la polygamie, la sodomie, le sacerdoce féminin, le célibat.
Puis, avec le Synode sur la synodalité, il alimente les poussées autonomistes des Églises nationales en matière doctrinale et morale.
Et lorsque le lent engrenage subversif se met en marche, le Jésuite argentin fait envoyer à son Secrétaire d’État une lettre leur rappelant hypocritement que l’enseignement catholique sur l’homosexualité et le sacerdoce n’est pas à discuter. Sauf à organiser avec les principaux Dicastères romains une série de réunions de l’épiscopat allemand au Vatican destinées à vérifier ce qui est immuable et ce qui ne l’est pas dans cet enseignement qu’il vient de réaffirmer.
C’est le procédé typique du péronisme luciférien : inciter les subordonnés à prendre des mesures – apparemment « spontanées » et « venant de la base », mais en réalité habilement planifiées d’en haut – pour introduire des déviations doctrinales, morales et liturgiques contraires à la Foi catholique.
En même temps, il leur envoie le signal « feu vert » que leurs demandes seront acceptées. Ainsi, lorsque les évêques ultraprogressistes demandent 100, Bergoglio a déjà décidé de faire semblant d’être un médiateur et d’en concéder 50, ce qu’il voulait obtenir depuis le début.
Bergoglio est le pivot autour duquel tourne toute l’attaque contre l’Église du Christ.
Una strategia a dir poco sconcertante nella sua palese dolosità .
Prima Bergoglio fomenta le istanze della Conferenza Episcopale tedesca su tematiche non oggetto di discussione perché già definite dal Magistero: divorzio, poligamia, sodomia, sacerdozio femminile, celibato. Poi… pic.twitter.com/gRgXnTIcl5
— Arcivescovo Carlo Maria Viganò (@CarloMVigano) November 25, 2023
C’est cette stratégie « jésuistique » et machiavélique que l’on peut voir à l’Å“uvre dans la soi-disant et hypocrite « fin de non recevoir à l’épiscopat allemand » de François et du cardinal Parolin.
En politique nous appelons cela un « ballon d’essai » destiné à tester les réactions des opposants : on avance le, pire, pour reculer sur l’apparent moins pire, mais c’est toujours du pire !
Fabien Laurent
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