Quelles sont les raisons de l’acharnement de Hollande et Valls à se cramponner au départ de Bachar-el-Assad ? Pourquoi ne pas fermer les frontières aux flots de clandestins de l’islam ? Pourquoi aucune mosquée fermée ? Aucun imam radical expulsé ? Malgré 130 morts en plein Paris causés par des islamistes ?
Une fois n’est pas coutume, France Inter et France 24 entr’ouvrent le voile:
« L’Arabie Saoudite et le Qatar prennent très mal l’idée d’un pipeline qui pourrait aller depuis l’Iran jusqu’à la Méditerranée et qui pourrait donc concurrencer leurs livraisons de pétrole. Ils vont dire “mais dans le fond, le problème c’est Bachar. Bachar est en train de signer un accord qu’il ne devrait pas signer avec l’Iran, donc c’est un personnage extrêmement dangereux, donc il faut renverser Bachar. » Alain Juillet
Même France 24, ne peut s’empêcher de se poser quelques questions rudimentaires, au nom de ses droits de l’homme sans Dieu, quelque peu malmenés :
Si l’Arabie saoudite et les pays du Golf achètent les oligarques français qui laissent avec plaisir ces sunnites acheter la France par morceaux, construire des mosquées à la gloire du salafisme et noyauter les « quartiers » etc., en revanche la Turquie rançonne l’Union européenne:
Des flux financiers énormes sont transvasés de l’Union européenne vers la Turquie depuis 2004. En 2004, le pays a reçu 250 millions d’euros, en 2005 — 300 millions, et encore 500 millions en 2006. C’était de l’argent lié aux procédures de transition en vue de l’entrée future de la Turquie dans l’UE.
Dans le même temps, le programme MEDA garantissait à la Turquie un soutien financier de 900 millions d’euros dans la période de 2000 à 2006.
Cet argent ne constitue pas tout. Lors des années 2007 à 2013, le soutien financier à la Turquie, envisagé par le système d’aide à l’entrée IPA I, s’élevait à 2,5 milliards d’euros. Le programme IPA II pour les années 2014 à 2020 prévoyait 4,5 milliards d’euros supplémentaires.
La Banque européenne des investissements via d’autres fonds avait octroyé 11,5 milliards d’euros, et la Commission européenne, pour sa part, 2,3 milliards de plus destinés à soutenir la compétitivité des moyennes et petites entreprises turques sur le marché international. (Source)
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