Suite à la LETTRE OUVERTE du 31 mars – voir à la fin de notre article (1) – envoyée par la section Civitas de Saône-et-Loire à Monsieur Pierre-Etienne DURY, Président du Festival S…t ROCK de LA CLAYETTE (71800), la presse a réagi le 30 avril 2023 sous la plume de Valentin PACAUD, journaliste au Journal de Saône-et-Loire [Photo ci-dessous].
Le 13 mai, Jean-Nicolas NOVIANT, a publié un communiqué/Lettre ouverte afin de rétablir la vérité sur les faits et d’informer la population sur les agissements de ceux qui voudraient bien voir l’esprit catholique de notre Patrie disparaître.
Voici le texte de ce message :
A la suite de la parution de l’article Journal de Saône-et-Loire, la section CIVITAS 71 se permet de réagir aux arguments avancés, notamment par Monsieur Pierre-Etienne DURY, président de l’association du festival Saint R…k et par Monseigneur RIVIERE, évêque d’Autun.
Nous avions bien compris que le festival présentait un lien historique avec Saint Roch, l’ancienne fête patronale de La Clayette et du jeu de mot concernant le nom du festival homonyme. Quand Monsieur DURY déclare : « Le festival ne veut être (qu’) un événement culturel festif et convivial, ouvert à tous et basé sur la diversité musicale, dans le respect des croyances de chacun. Notre objectif n’est bien évidemment pas de choquer ou d’aller à l’encontre de la religion catholique… ».
Il nous est pourtant permis d’en douter fortement : Une fête patronale – comme son nom l’indique- n’a ou n’avait d’autre objectif que de fêter le saint en question pour le prier d’intercéder en faveur des habitants de la région afin d’obtenir une bonne récolte, une protection particulière locale, certainement pas au moyen d’un concert « rock » aux relents sulfureux.
Mais comme l’exprime si bien Monsieur Jean-Yves Camus, qui se dit « Spécialiste de l’Extrême-Droite (mais qu’est-ce ce que l’Extrême Droite et en quoi est-il un expert de la question ?), contributeur de la Fondation « Jean JAURES », Groupe de réflexion socialiste et donc partisan : « Les propos de Civitas…deviennent inaudibles ». Posons-nous la bonne question : Pour quelles raisons sont-ils devenus inaudibles ? Tout simplement car Notre- Seigneur a été écarté, mis sur le banc de touche de la société devenue apostate complètement indifférente à la religion chrétienne, d’où les soi-disant « propos excessifs ». Il n’y a pas si longtemps au sein de la société chrétienne française, ils relevaient tout simplement de la norme et n’auraient surpris personne.
Soit dit en passant, la parution d’un avis contradictoire recueilli auprès d’un intellectuel de la Droite authentique aurait procuré une information plus honnête aux lecteurs dudit Journal.
Cette accusation d’exagération dans nos propos résulte hélas d’une des formes du libéralisme, combattu de tout temps par les papes, excepté à compter du dernier concile, nous y reviendrons. Nos grands-parents connaissaient cette retenue, ce respect à l’égard de la religion catholique.
Quant à la remarque de Monseigneur Rivière, avec toute la charité chrétienne que manifestât Saint Paul à l’égard de Saint Pierre, il m’est fait un devoir de rappeler que le deuxième commandement de Dieu, toujours en vigueur dans l’Eglise catholique : « Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect », interdit tout blasphème ou irrespect envers les choses de Dieu, le nom des saints inclus, sous peine de pêché mortel. Nous rappelons que toute transgression aux dix commandements et à la charité non absoute et réparée par une confession mène l’âme de celui qui a pêché en Enfer. Je vous livre à cet égard ce récit de l’enterrement effrayant du chanoine Raymond Diocrès en 1084 à Notre-Dame de Paris, clerc « mort en réputation de sainteté », fait authentifié par des centaines de personnes présentes, notamment Saint Bruno[1]. Par ailleurs, le message de Notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie Alacoque[2] en 1675 présente un autre argument de poids. Enfin, nous ne voyons pas où se situe la leçon de tolérance. Nous constatons en revanche bien des méfaits du Concile Vatican II qui tolère tout, même la « comparaison » choquante entre un festival profane, voire prônant la débauche par certains artistes (Marie-Flore par exemple) et un saint franciscain de renom, Saint Roch.
Aussi, CIVITAS réitère sa position et encourage avec empressement Monsieur Pierre-Etienne Dury, de par ses racines chrétiennes familiales, à se souvenir de cette intervention salutaire afin de modifier le nom de son festival.
Jean-Nicolas NOVIANT, chef de la section Civitas 71.
[1]Le chanoine mort s’était dressé successivement trois fois assis dans son cercueil pour annoncer en plein rituel de ses funérailles sur trois jours au même verset à chaque fois « je suis cité au juste jugement de Dieu », le deuxième jour « j’ai été jugé au juste jugement de Dieu» et enfin le troisième jour « J’AI ETE CONDAMNE au juste jugement de Dieu ! ». Ce fut la consternation parmi l’assemblée !
[2] « voilà ce coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour ».
(1) LETTRE OUVERTE de Civitas de Saône-et-Loire à Monsieur Pierre-Etienne DURY le 31 mars 2023
Fabien LAURENT
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