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La salle Paul VI des audiences pontificales ou la chaire du serpent de l’église conciliaire ?

La Salle des Audiences Paul VI ou Salle des Audiences Pontificales

Inaugurée le 30 juin 1971 après la destruction, par le Pape régnant, du musée Petriano qui abritait des vestiges de la basilique Saint-Pierre, cette salle a la forme extérieure d’une tête de serpent.

En effet, si le bâtiment vu de l’extérieur – à taille humaine – semble anodin, lorsqu’on le visualise de haut, on voit clairement une tête de serpent : yeux, narines, courbure du crâne sont clairement identifiables. Les yeux sont représentés par des vitraux suggérant des yeux de reptiles [Voir photo ci-dessus].

A l’intérieur, l’effet est encore plus saisissant : les vitraux latéraux constituent les yeux, la structure des plafonds, les écailles.

Enfin, le fond de la salle n’est autre qu’une grande gueule de serpent avec ses deux crocs acérés et pointus. Le toit et les côtés du bâtiment ressemblent également à des écailles. Les images ci-dessus parlent d’elles-mêmes.

La statue monumentale de la « Resurrezione » – conçue par Pericle Fazzini – au fond de la salle, posée au milieu de la scène, et en dit long sur l’état d’esprit qui a présidé à l’érection de ce bâtiment. Elle a été commandée par le pape et trône dans sa salle d’audience, là même où il communique ses décisions aux évêques et parle aux fidèles venus écouter la parole du successeur de Pierre…

L’auteur de cette monstruosité sculpturale écrira à propos de son « œuvre » :

« J’ai eu cette idée du Christ émergeant d’un cratère ouvert par une explosion nucléaire, une explosion atroce, un vortex d’énergie et de violence inouïe ».

Si vous regardez la statue sur les côtés, là où les gens sont assis, il apparaît nettement des deux côtés que la tête de Jésus ressemble à celle du serpent démoniaque.

En fait de Christ, nous avons plutôt l’impression d’un démon jaillissant des mondes infernaux. On pourrait y voir, et de manière ostentatoire, l’image d’un antichrist déversant les enfers sur Terre.

Du temps de Paul VI, qui a déclaré lui-même  » nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » (Homélie du 29 juin 1972),  nous pouvions voir là une simple et odieuse fantaisie moderniste.

Aujourd’hui, avec l’avènement de François et ses prises de position de plus en plus hérétiques, nous sommes en droit de nous demander qui parle et qui enseigne : le Pape régnant ou le Serpent ?

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