En juin 2013, le gouvernement de la Russie a interdit l’adoption de ses enfants par les duos homosexuels. Elle a étendu cette interdiction aux personnes seules vivant dans les pays où le « mariage » homosexuel est autorisé. La totalité des députés de la Douma, soit 444, ont voté en faveur de ces mesures. En revanche les couples hétérosexuels pouvaient continuer d’adopter. Mais ce pays a été scandalisé par le vote des parlementaires belges autorisant l’euthanasie des enfants. Un certain nombre de députés russes demande des sanctions en cours d’étude contre la Belgique. « Il faut prendre les devants dans le monde pour protéger les enfants». Les Russes s’inquiètent de l’avenir des enfants d’origine russe et adoptés par ce pays. Un projet de loi est actuellement en cours pour interdire complètement les adoptions d’enfants russes par des Belges. Une telle mesure s’adresserait aussi à l’Etat du Québec qui envisage aussi de tuer les enfants gravement malades. Il y a lieu de « protéger les enfants vulnérables » a expliqué un député.
Il est à noter que la Russie dès 2002 avait interdit l’adoption de ses enfants par des couples américains. Pas moins de 1000 enfants l’étaient chaque année en Amérique. Ceci avait été considéré comme une mesure de représailles en raison des reproches faits à Poutine par les Etats-Unis concernant les « droits de l’homme ». Les Occidentaux s’en étaient mêlés en prenant le parti d’Obama. Hollande y avait mis aussi son grain de sel en se déclarant « inquiet ».
Actuellement 5700 enfants russes sont adoptés chaque année. Il y a 49 organisations accréditées. Celle-ci s’entourent d’un luxe de précautions et suivent le devenir des enfants qui partent ainsi à l’étranger. Les parents adoptifs sont tenus à donner régulièrement des informations notamment sur l’état de santé des petits. Le placement définitif ne pourra intervenir qu’au bout de trois ans après étude sérieuse du dossier.
Le nombre d’enfants étrangers adoptés par des Français est en pleine implosion passant de 4.000 en 2006 à 1659 en 2013 ». 235 enfants venaient de la Russie, en tête des autres pays acceptant de voir partir leurs enfants. Comme prévisible, ceci s’explique par le vote récent de la loi Taubira sur le mariage des homosexuels. Par exemple la Chine et le Vietnam, exigent déjà des « attestations de non-homosexualité » pour les familles adoptantes. La quasi-totalité des pays africains et une grande partie des pays d’Amérique centrale et du Sud n’ont aucune envie de voir leurs enfants se retrouver dans des « couples » gays.
De son côté la Russie envisagerait donc de ne plus laisser partir les enfants dans les pays où l’euthanasie et l’homosexualité sont légalisés.
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