Ursula Van der Layen, la folle de Chaillot, veut

entraîner le monde dans un puits sans fond

À trois jours de l’entrée en vigueur de l’embargo européen, les pays de l’UE, puis ceux du G7 ainsi que l’Australie se sont mis d’accord vendredi pour plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril.

À travers ce plafonnement, les pays occidentaux veulent porter un nouveau coup dur aux finances de Moscou en limitant ses moyens de poursuivre sa guerre contre l’Ukraine. Cela passera d’abord par l’entrée en vigueur lundi de l’embargo européen sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, lequel intervient plusieurs mois après celui déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Avec cet embargo, l’UE, cornaquée par l’hystérique Van der Layen, espère supprimer les deux tiers de ses achats de brut à la Russie. L’Allemagne et la Pologne ayant par ailleurs décidé d’arrêter leurs livraisons via un oléoduc d’ici à la fin de l’année, les importations russes totales seront touchées à plus de 90%, affirment les Européens, premiers clients de Moscou jusqu’à présent.

La Russie a affirmé samedi 3 décembre qu’elle «n’acceptera pas» le plafonnement du prix de son pétrole après que l’Union européenne, le G7 et l’Australie se sont mis d’accord la veille sur un tel mécanisme qui pourrait limiter les moyens de Moscou pour financer son offensive en Ukraine.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a balayé cette nouvelle sanction en déclarant que Moscou s’était «préparé» en amont «pour un tel plafond», sans donner plus de détails.

Un peu plus tôt ce samedi, la présidence ukrainienne a assuré que l’économie russe «sera détruite» par l’introduction prochaine du plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars.

«Nous atteignons toujours notre objectif et l’économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes», a indiqué sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, selon qui «il aurait toutefois fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour la détruire plus rapidement».

Selon l’agence de presse Reuters, la Chine et l’Inde n’ont pas pris part à l’initiative du G7. Sachant que la Russie, deuxième exportateur mondial de brut, avait prévenu qu’elle ne livrerait plus de pétrole aux pays qui adopteraient ce plafonnement.

La Russie a tiré 67 milliards d’euros de ses ventes de pétrole à l’UE depuis le début de la guerre en Ukraine, tandis que son budget militaire annuel s’élève à environ 60 milliards, rappelle Phuc-Vinh Nguyen, un expert des questions énergétiques à l’Institut Jacques-Delors.

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