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La Russie a fini de régler toutes les dettes de l’URSS, y compris celles des ex-républiques soviétiques, mais pas « les emprunts russes »…

Bons baisers de Russie. 100 ans après la Révolution d’Octobre de 2017 et 26 ans après sa contre-révolution, la Russie a non seulement fini de rembourser toutes les dettes de l’Union soviétique (sauf les emprunts russes), mais elle a, en plus, fait cadeau de 100 milliards de dettes à certains pays qui les lui devaient.

La tentative des USA de faire capoter la Russie par les sanctions économiques, par l’organisation de la chute des prix du pétrole et en tentant de l’isoler, est donc un échec monumental. La Russie semble n’avoir jamais été aussi prospère, désormais libérée de toutes les dettes de l’empire soviétique dont elle s’est chargée. En effet en 1994, en suite de la chute de l’empire communiste en 1991, la Russie a accepté d’assumer seule la dette de l’ensemble de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques. Sur 100% de cette dette, 61,34% revenait à la Russie, 16,37% à l’Ukraine et 4,13% à la Biélorussie, pour ne mentionner que les États les plus endettés, soit environ 70 milliards. La Russie , sans le poids des anciennes républiques soviétiques et dépoussiérée du régime communiste semble avoir trouvé l’élan vers une réelle prospérité en dépit des traquenards que lui dresse l’oligarchie mondialiste.

Cette dette s’était surtout gonflée durant la période de la Pérestroïka si fort louée par l’Occident, qui correspond à la gouvernance de Gorbatchev, juste avant la chute du régime. En 1998, juste avant l’accession de Vladimir Poutine au pouvoir, la Russie avait même accusé un humiliant défaut de la dette qui s’élevait alors à 40% du PIB. Dés 1999, sous la présidence de Vladimir Poutine, la Russie a commencé à se relever. Dès 2006 elle s’était « miraculeusement » débarrassée de la majeure partie des dettes de l’URSS, contractées auprès du «club de Paris», qui regroupait des créanciers tels que la France, les États-Unis et le Royaume-Uni. Les sommes dues à plusieurs pays africains, asiatiques et sud-américains avaient également été remboursées au cours de la décennie passée.

Restait un reliquat de 125,2 millions de dollars des dettes de la Bosnie-Herzégovine. Le gouvernement russe a annoncé lundi l’avoir soldé le 8 août, selon un accord signé en mars dernier. Soit environ un dixième du budget de ce petit pays des Balkans.

« La Fédération de Russie a réglé le 8 août 2017 la dette devant la Bosnie-Herzégovine », a indiqué le ministère des Finances russe dans un communiqué. « La Bosnie-Herzégovine était le dernier État-créancier étranger de l’ex-URSS (…) devant lequel la dette n’était pas réglée . »

Ce résultat inouï prouve qu’un gouvernement réellement soucieux du bien de son pays peut faire des miracles. Qui en 1998 aurait parié le moindre kopeck sur l’avenir économique du pays ? Ceci explique l’acharnement de l’Oligarchie occidentale contre ce pays et son chef qui réussissent malgré elle.

RESTE les emprunts russes

La France ayant renoncé officiellement, il y a vingt ans, à réclamer le remboursement des créances russes antérieures à 1945, les fameux emprunts russes n’ont jamais été remboursés à leurs détenteurs français, ils ont alors été liquidés contre un versement de 400 millions de dollars, une somme dérisoire.  Il sera difficile -mais non impossible- désormais de relancer l’affaire, d’autant plus que nombre de détenteurs se sont débarrassés des précieux bons, dont la totalité représentait à l’époque 1/3 environ de l’épargne française. Le pouvoir insurrectionnel bolchévique avait déclaré publiquement en 1918 renoncer à honorer ces créances « Nicolas », qui avaient été contractées pour construire les voies ferrées dans l’empire russe. De 1887 à 1913, l’exportation nette de capitaux correspond à 3,5 % du PNB de la France. L’association des détenteurs d’obligations devrait profiter de ce moment pour relancer l’affaire. Car si la Russie a pu faire 100 milliards de dollars de cadeaux à ses débiteurs, peut-être pourrait-elle faire un effort en faveur de ses créanciers ?

De telles gigantesques coupes dans les richesses françaises n’ont pas empêché la victoire de 1918, mais elles s’ajoutent aux dévastations de la guerre et à ses énormes dépenses pour expliquer avec l’hécatombe subie, la défaite de 1940.

Voilà où mènent les Révolutions de 1789 à 1917… avec toujours les mêmes banksters apatrides aux commandes.

Emilie Defresne  emiliedefresne@medias-presse.info

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