Le pape François, révolutionnaire avéré, n’a fait qu’une bouchée de la messe tridentine, tant il déteste ce qui rappelle le passé glorieux et catholique de la Sainte Église de toujours. Son excuse ? Il prétend protéger l’héritage de Vatican II que selon lui tous les groupes Ecclesia Dei ou attachés à la messe en latin mettent en péril tout en créant la division. Son texte dur et destructeur rappelle que « l’unique expression » de la messe est celle conférée par le Concile Vatican II. Désormais, des règles très strictes, détaillées ci-dessous, encadreront la célébration de l’ancien rite, selon saint Pie V.
- Il faut en premier lieu que les groupes attachés à Rome et désirant célébrer la messe traditionnelle n’excluent pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique de Vatican II, et plus encore, celles du Concile en lui-même et du magistère des papes.
- En second lieu, les églises paroissiales ne pourront être utilisées pour la célébration de cette messe, ni de nouvelles paroisses être érigés à cet effet. Un ou plusieurs lieux spécifiques devront être définis pour la recevoir.
- En troisième lieu, les lectures de ces messes devront se faire en langue vernaculaire et selon la traduction établie par la conférence épiscopale.
- En quatrième lieu, un prêtre sera choisi par l’évêque dans chaque paroisse, afin de le représenter lors de ces célébrations.
- En cinquième lieu, un contrôle devra être réalisé par l’évêque dans toutes les paroisses personnelles (paroisses spéciales déjà constituées avec autorisation de célébrer le rite préconciliaire) pour évaluer si elle seront maintenues ou pas.
- l’évêque veillera, enfin, à ce qu’aucun nouveau groupe célébrant la messe selon le rite tridentin ne soit formé.
A cela, le pape François a ajouté des mesures concernant les prêtres eux-mêmes. Ceux ordonnés après la publication de ce Motu Proprio doivent faire une demande spéciale à l’évêque, qui devra alors consulter Rome, s’ils veulent pouvoir célébrer la messe traditionnelle. Concernant ceux qui déjà la célèbrent, ils doivent également demander à l’évêque le droit de la continuer.
Il y a un an environ, le pape avait demandé une enquête sur la messe dite « extraordinaire », dans les différents pays du monde entier. La conférence des évêques de France avait répondu, sans surprise dans le pays de 1789, en faveur de l’actuel Motu Proprio bergoglien. Aujourd’hui, il semblerait qu’elle revient sur sa dureté passée en promettant de tout faire pour conserver la « communion » entre tous d’avant le 16 juillet. On ne peut cependant faire cohabiter révolution et tradition, rite nouveau et rite de toujours ; on ne peut donc espérer devant une Rome destructrice garder une quelconque « communion » entre pré-concilaires et post-concilaires.
Suzi Feufollet
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