Rien ne va plus dans l’univers de la millénariste révolution arc-en-ciel au service du climat et du bien-être animal : les idéologies vertes au sein de l’idéologie suprême de la religion nouvelle du devoir écologique imposé au monde entier s’affrontent, antispécistes contre écolos, et les bambins finiront par être dispensés d’écoles, faute de transports. Mais cela fera l’affaire de l’oracle Greta et de ses jeunes comparses, dispensateurs de sciences mystico-climatiques déjà en rupture de bancs scolaires.

Un projet de l’écolo Jean-Michel Bérégovoy, élu du conseil municipal de la ville de Rouen, projet qui veut « sauver le climat », s’est attiré les foudres de deux antispécistes, tout autant fiers de protéger le climat.

Le Parisien relate :

«L’idée avait l’air sympathique : proposer à la rentrée 2020 une ligne de ramassage scolaire à Rouen (Seine-Maritime) à bord d’une calèche tractée par un cheval. Une initiative portée par l’association Cheval en Seine, lauréate d’un appel à projets citoyens, soutenue notamment par les élus Verts.

Seulement voilà, pour Manu Tritz et sa compagne Stessy, habitants de la ville voisine de Sotteville, « cette mesurette qui fait bien sur le papier oublie simplement de poser la vraie question : celle du bien-être animal ». Antispéciste convaincu, le couple a donc lancé une pétition en ligne fin décembre pour demander l’abandon de cet équibus « qui pourrait être remplacé par un vélobus ».

« Car sans aller jusqu’à parler de souffrance animale, on peut sans aucun doute parler d’inconfort. Tirer une calèche pour un cheval, ce n’est pas naturel », argue-t-il. Et, visiblement, le couple n’est pas le seul à le penser puisque près de 33 500 personnes ont déjà signé leur appel. « On s’attendait au mieux à 2000. Là, on voit que le débat mérite d’avoir lieu. »

Pour Jean-Michel Bérégovoy, l’élu écologiste qui a présenté la délibération lors du dernier conseil municipal, l’incompréhension est totale : « Dans ce cas précis, la question du bien-être animal n’a pas été évacuée. La calèche, adaptée au transport des enfants, sera légère, possédera une assistance électrique. Et les chevaux seront hébergés dans d’excellentes conditions ».

Pour lui, cette pétition est avant tout une prise de position extrême, relayée sur la Toile, bien au-delà de l’agglomération rouennaise, par un réseau militant « qui veut faire avancer ses idées sans se préoccuper de la réalité du terrain »

On peut se demander, à la lecture de cette histoire, si bientôt, si l’on suit l’extrémisme des antispécistes, les chiens qui aident les aveugles ou secourent les alpinistes dans les avalanches ne finiront pas par être interdits au nom d’un étrange bien-être animal, fruit de l’idéologie égalitariste.

La chercheuse à l’Inra Jocelyne Porcher constate une déshumanisation inhérente dans la cause antispéciste :

« En finir avec le lien multimillénaire qui unit les hommes aux animaux, c’est prendre le risque d’une déshumanisation. »

Mais comme l’homme est le grand ennemi de la Terre pour cette utopie végane abstraite et virtuelle de bobos malthusiens bien au chaud dans leur chic appartement de grande ville, qu’est-ce que cela peut faire le mal-être humain ?

La révolution arc-en-ciel globale est anti-naturelle, anti-humaine, religieuse et spirituelle. Totalitaire ! Et tout le monde en fait les frais, même ses enfants les plus dociles, les écolos !

Francesca de Villasmundo

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