La cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rejeté le mardi 24 août une requête effectuée par 672 pompiers professionnels et volontaires contre l’obligation vaccinale contre le Covid-19 qui leur est imposée par la loi du 5 août 2021, a annoncé la cour ce mercredi 25 août. La juridiction internationale a estimé que ces demandes étaient hors du champ d’application de l’article 39 de son règlement qui permet de la saisir selon une procédure d’urgence lorsque les requérants sont exposés à « un risque réel de dommages irréparables ». Ce rejet est la preuve que, dans cette crise covidesque, l’on ne peut rien attendre des instances européennes, suppôts de la dérive hygiéniste des gouvernements occidentaux, eux-mêmes courroie de transmission des desiderata mondialistes.
Le mépris de leur profession révolte le corps des sapeurs-pompiers, bien décidés à ne pas se laisser écraser. Un appel à la grève illimitée avait déjà lancé début août par l’un des principaux syndicats de pompiers professionnels français, la FA SPP-PATS. Si c’est avant tout une question de liberté bafouée, c’est également un problème de bon sens : au début de la crise, les pompiers travaillaient sans masque, puis devaient être présents même en étant positifs au Covid, et désormais le gouvernement voudrait qu’ils se fassent tous sans exception vacciner.
L’obligation à la vaccination, concernant les pompiers mais également les soignants en tout genre et les militaires, est progressive. Il faut présenter au moins un test négatif jusqu’au 15 septembre, puis au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 jusqu’au 15 octobre. Toute personne ne répondant pas à ces obligations se voit interdite d’exercer son métier et son salaire est suspendu. C’est ce qui est arrivé à une petite dizaine de pompiers de Haute-Savoie, suspendus à partir du 16 août pour n’avoir pas présenté de test négatif : « Je me suis présenté à la garde et je me suis fait jeter comme un moins que rien, après 21 ans de service. Mon autotest n’a pas suffi », a raconté l’un d’eux au journal. « Il a fallu faire des exemples et on a été les premiers à en faire les frais. »
Suzi Feufollet
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Deux mots : abomination, honte.
Ben pourquoi, expliquez-vous !
O_O
Personnellement, je ne vois pas en quoi c’est choquant de vouloir faire connaître ce genre de métiers aux jeunes femmes ?? Ce n’est pas ce qui me tenterait comme carrière professionnelle c’est sûr, mais pourquoi des filles ne pourraient pas prétendre à ces métiers si jamais cela leur plaisait ? Là, c’est vraiment vous qui cherchez le mal là où il n’y en a pas.
Ben, elle a raison Lucie.
Il y a 100 ans, combien y avait-il de femmes médecins ?
A ma génération il y avait presque autant de filles que de garçons ans les facs de médecine et maintenant les filles sont plus nombreuses que les garçons.
C’est sûr que la mécanique ou la conduite de chantier d’entretien des voies n’aurait pas trop été ma tasse de thé, mais pourquoi en priver celles que ça attire ?
D’ailleurs esthéticienne, coiffeuse ou toiletteuse de chiens n’auraient pas non plus été ma tasse de thé.
Je précise que je suis totalement contre la mise en place de tout ce qui découle de la théorie du genre dans les programmes scolaires, mais que je suis également contre la bêtise machiste. Les femmes, si elles en ont le goût et les capacités, et si on ne le leur impose pas, peuvent exercer les mêmes fonctions professionnelles que les hommes, et même les métiers de force pour celles qui ont la musculature ad hoc.
En tout cas, il vaut mieux être mécanicienne d’entretien de TGV que chômeuse.