Après Jean-Paul, après Benoît, c’est au tour de François de faire son show médiatique et planétaire à Assise, au panthéon des religions.
Pour le « pape des pauvres », qui fustige les possédants, bons ou méchants, la recherche inconditionnelle de la notoriété, cette débauche de spectacles, de célébrités, de riches, de chefs religieux, de festivités, sous les cameras et les flashs des journalistes internationaux, chacun souhaitant voir sa tronche à la télé ou qu’elle fasse le tour du monde via internet, a quelque chose d’inconvenant et d’outrancier. Ce n’est pas digne du Poverello d’Assise qui aspirait et vivait avec Dame Pauvreté, dans la solitude et la petitesse.
Tout, presque tout, a été accompli dans l’ordre du blasphème, du sacrilège, du scandale dans le Temple de Dieu en ces jours funestes d’œcuménisme dévoyé et de communicatio in sacris avec les fausses religions. Pourtant le grand Apôtre saint Paul avait prévenu les chrétiens que les faux dieux sont des démons :
« Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. »
Jours funestes, ils le sont pour l’Église catholique, humainement humiliée et soumise, encore et encore, depuis un-demi siècle, aux préceptes maçonniques de paix mondiale en dehors de l’unique Prince de la Paix, Jésus-Christ. C’est ce que Mgr Lefebvre, l’évêque gardien de la Tradition, appelait « l’union adultère entre l’Église et les principes de la Révolution » débutée à Vatican II qui se poursuit lamentablement.
Hier, mardi 20 septembre 2016, François est arrivé, grand seigneur à Assise, pour consolider, en maître, les liens forgés pendant 50 ans de dialogue interreligieux avec les autres confessions et donner un nouveau coup de démolition à la doctrine catholique. S’il est un déplorable pontife romain, un mauvais pasteur pour les âmes, un auto-démolisseur de l’Église catholique, il a, incontestablement, la stature d’un leader mondial des religions, ainsi que l’avait entrevue le juif Shimon Peres.
Entouré de sa cour de chefs religieux, il donne le ton humano-religio-mondialiste à la dernière cérémonie. Les uns après les autres, chaque leader confessionnel, François en dernier, a prononcé son laïus pour exalter une paix mondiale. A part l’absence de toute référence au Christ, Prince de la Paix, -expulsé de la ville sainte d’Assise, ce migrant-là ne fait pas de bruit et ne récolte aucune compassion de ces hommes si spirituels et si humanistes-, à part les langues et les accents dissemblables, ce fut une seul et même message subliminal, un même vœux pieux de mettre fin aux guerres et aux conflits par le dialogue, la rencontre et la prière commune, un même sentimentalisme humano-pacifiste pour combattre le terrorisme, le même mythe que toutes les religions sont bonnes et louables ressassé à profusion.
« Non à l’idéologie du paganisme de l’indifférence, libérons-nous du fardeau des préjugés, du fanatisme et de la haine » a clamé le pontife argentin à la suite du Patriarche Bartolomé, du grand Rabbin David Brodman, témoin dit-il de la Shoah et qui voit en François un saint, du « vénérable » Morikawa Tendaizasu, 257° patriarche du bouddhisme Tendai, du président du Conseil des ulémas indonésiens Din Syamsuddin qui a épilogué sur l’islam, religion de paix et d’amour, dont il veut montrer le visage affectueux aux peuples de la terre. Pleine communion réussie sur l’autel du culte universel à la paix mondiale dans une fraternité humaine retour aux origines sans péché originel, la rédemption promise par le messianisme juif, qui a supplanté le catholicisme universel.
Ils ont tous, d’ailleurs, signé un appel à un monde globalisé, temps nouveau, temps de paix, preuve s’il en fallait une autre, que ces rencontres œcuméniques sont la voie royale à la mondialisation tant désirée par les oligarques maçons et financiers :
« Que s’ouvre enfin un temps nouveau, dans lequel le monde globalisé devienne une famille de peuples. Que la responsabilité de construire une vraie paix se fasse jour. »
« Si l’épée, (et encore moins les bombes aujourd’hui), ne peuvent en aucune façon imposer des conditions de paix durables » disait en son temps l’auguste Pie XII, il est illusoire de croire, comme le fait l’actuel successeur de Pierre, que la communicatio in sacris, (c’est-à-dire la participation ou communion dans le culte divin avec les non-catholiques) interdite par le pape Pie IX et ses prédécesseurs, et cependant promue effrontément au Panthéon des religions d’Assise depuis 30 ans, créera cette paix tant recherchée.
« La paix doit s’appuyer, disait Pie XII, sur l’inébranlable fondement, sur le rocher infrangible du droit naturel et de la révélation divine (…) Instaurer dans le Christ tout ce qui est dans le ciel et sur la terre (Ephes., I, 10), fit la consistance des relations pacifiques entre les peuples (…) Car seul le Christ est la » pierre angulaire » (Eph., II, 20), sur laquelle l’homme et la société peuvent trouver stabilité et salut. »
Seul le Christ étanchera « la soif de paix » des peuples !
Francesca de Villasmundo
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