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La psychologie maçonne en un exemple

Dans un article daté du 24 mai, le site maçon Hiram, inféodé du Grand Orient de Belgique, met en ligne un article sur le très médiatique avocat gauchiste Eric Dupont-Moretti, qui vient de publier une autobiographie Le dictionnaire de ma vie. Aux pages 132 et 133, l’orgueilleux ténor du barreau déclare notamment :

« J’ai refusé toutes les propositions qui m’ont été faites de faire de la politique ou d’entrer en maçonnerie ». « Oui, je suis un homme libre, j’admets ma fierté d’être avocat, d’avoir refusé la Légion d’honneur et la franc-maçonnerie ».

Le responsable du site, Géplu, à l’état-civil Gérard Publecocq, prend la mouche : « Il a visiblement une piètre opinion de la franc-maçonnerie, la star du barreau, n’en voyant que les clichés les plus négatifs, mettant sur le même plan faire de la politique et rentrer en franc-maçonnerie… ». Mais ce n’est rien à côté des propos des contributeurs aux commentaires, notamment le fameux Désap, connu pour son fanatisme et son outrance :

« Dupond-Moretti « n’en est pas » … et c’est tant mieux ! Cet avocat brillant, défenseur presque exclusivement de crapules, est un monument de prétention à l’égo démesuré. Fils de prolos, comme il le dit, il a une revanche à prendre, ceci se voit comme le nez au milieu de la figure, il est plus efficace à masquer la culpabilité crasse de certains de ses clients que de planquer sa névrose ; pour cela il parle de lui, il passe tout son temps libre à cela et ainsi se dévoile que plus précisément malgré des effets de manches dont il peine à se détacher, marque, à mon sens, d’une assez faible liberté vis à vis de son statut social. Me Dupond-Moretti est désespérément commun, doté, certes, d’un talent professionnel puissant, mais désespérément commun, ceux qui s’étaient donnés pour mission de le parrainer ne pouvaient qu’être eux-même égarés ».

Propos qui ont été massivement approuvés. Il a rejeté les avances de la secte ? Alors

« Il semble en effet ne rien connaître de la Maçonnerie qu’il met au rang de tout ce qui brille d’un éclat trompeur. Sa construction se limitant à l’image qu’il veut donner de lui-même, tant mieux pour les voyous qu’il fait acquitter, tant pis pour sa propre recherche. » (Makhno),

ce qui amène certains à se demander

« pour quelle raison maître Dupont Moretti raconte qu’il a été coopté et qu’il a refusé. Il a effectivement un énorme égo et probablement d’autres problèmes psychologiques. Le métier d’avocat pénaliste est extrêmement pénible. » (Gérard Noët)

et d’autre de conclure :

« Je trouve cela rassurant que ce profil n’a jamais franchit la porte d’un Temple. C’est un compliment même.
Pour le reste, mélanger Légion d’Honneur, politique et Franc-maçonnerie reflète son petit esprit de synthèse qui aime réduire les choses à son point de vue. Ouvrir son regard ne peut lui convenir car ce serait le remettre en doute…
 »(Philippe).

Halte au feu ! comme disait l’autre. Ce petit règlement de compte entre gens de mauvaise compagnie (les requins se bouffent entre eux, ça les amuse et ça débarrasse…) est symptomatique de la tare intellectuelle de l’extrême gauche, tare génétique car née de sa structure. La matrice de l’extrême gauche, c’est le marxisme, lui-même né du pilpoul rabbinique (Karl Marx, ou plutôt Kiessel Mordechaï, malgré une abjuration passagère, a toujours été imprégné de religion juive). Il n’est donc pas étonnant que l’on retrouve dans tous ses dérivés la notion de bouc émissaire, une constante de la gauche, dictatoriale ou anocratique. Quand l’autre refuse de marcher au pas, il est immédiatement chargé de toutes les tares. Parfois d’ailleurs de manière cocasse… Le même Géplu traîne ainsi fréquemment dans la boue le spécialiste de la franc-maçonnerie François Koch (de L’Express, journal dont par ailleurs pour lequel nous n’avons aucune sympathie)… mais n’hésite pas à plagier ses articles !

Cette technique a été utilisée à gauche à de très nombreuses reprises, le cas de figure extrême en étant les purges staliniennes, par les communistes et leurs affidés. N’oublions pas qu’il faudra attendre 1971 (donc bien après le stalinisme) pour le Grand Orient prenne ses distances avec l’URSS lors de l’arrivée à sa tête du peintre Fred Zeller et de sa fameuse interview au Monde le 28 décembre 1971 (ce qui lui valu d’ailleurs de violentes attaques de nombreux frères faisant l’alliance non pas du sabre et du goupillon, mais de l’équerre et compas avec les marteaux et faucilles)… Donc, suffisamment longtemps pour en adopter les méthodes. De même, une personne qui a le malheur de quitter la secte se voit victime de véritable campagne de mise à mort sociale, les pauvres Serge Abad-Gallardo, Maurice Caillet et d’autres encore en savent quelque chose, avec – méthodes dignes de Mao et Staline – un dénigrement de leur activité professionnelle (le bouc-émissaire est forcément un raté, un aigri, un escroc, un bon à rien, un malade mental, autrement dit un « sous-homme » dont l’élimination n’aurait aucun préjudice…). A titre personnel et à mon très humble niveau, j’ai eu le droit à une petite crapulerie du ladre animant le site 3,5,7 et plus, qui a le « courage » des lâches… Ce genre de campagne avait également été appliquée aux cadres et militants du Front National, l’inepte Guy Birenbaum avait été jusqu’à nier la médaille olympique obtenue par le futur cadre du FN Jean-François d’Orgeix aux Olympiades de Londres en 1948 (médaille de bronze en saut d’obstacles) ! C’est pour cela qu’il faut lire attentivement non seulement les articles de l’ennemi, mais en ayant en tête qu’il camoufle son langage (son obsession du « langage codé » chez ses adversaires est un aveu…), mais surtout les commentaires, où il montre son vrai visage.

Hristo XIEP

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