Dans « la vie d’avant » c’étaient les vraies guerres et les conflits réels qui étaient la raison des rencontres inter-religieuses promues par l’Eglise conciliaire sous les pontificats de Jean-Paul II et Benoit XVI, dans l’espoir, trompeuse espérance, d’atteindre ainsi une paix mondiale et fraternité humaine par la réunion de toutes les religions. Une paix mondiale qui n’est toujours pas au rendez-vous malgré la multiplication de ces rencontres incantatoires.
Dans le « monde d’après » la guerre a juste changé de vêtements, c’est le Covid-19, mais pour le vaincre la solution de la prière inter-religieuse reste la panacée des responsables religieux conciliaires, habités par l’esprit syncrétiste New-Age et messianique : se donner la main dans une ronde universelle de prières plurielles tel est leur moyen autre que catholique pour en appeler à la bonté de Dieu et à l’avénément du bonheur sur terre. Revenir au Christ, Fils de Dieu, source de Paix et de Salut, de tout bien, n’est visiblement pas dans leurs intentions pour toucher le cœur du Père.
Plus grave, leur invitation, à la suite de toutes les autres du même genre qui parsèment les décennies de l’après-Vatican II, fait croire que la prière à des faux dieux pourrait être utile, voire nécessaire pour éradiquer le Covid-19. L’apôtre Saint Paul nous dit ce que Dieu en pense :
« Ne formez pas d’attelage disparate avec les infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Bélial ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? » (II Co. 6 : 14-16).
Francesca de Villasmundo
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