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Les « performances  artistiques » contemporaines atteignent des sommets du sordide. La pornographie la plus crade investit un prétendu terrain artistique pour gagner quelques lettres de noblesse auprès de bobos aussi snobs que décadents.

Stephan Lévy-Kuentz, critique d’art, vient de publier «la Nuit scoptophile». Selon Freud, le terme « scoptophile » désigne le voyeurisme. L’ouvrage est entièrement consacré au photographe Alain Fleischer. Cet « artiste » propose, de ville en ville, à travers le monde, depuis plus vingt-cinq ans de projeter des images pornographiques sur les façades de bâtiments. Son « travail » s’appelle à juste titre « Exhibitions ».

Autrefois, cette activité aurait été considérée comme de l’outrage aux bonnes mœurs avec circonstance aggravante que cet exhibitionnisme est potentiellement mis à la portée de mineurs puisque projeté sur la voie publique.

Aujourd’hui, ce scandale est récompensé par la reconnaissance du milieu artistique contemporain.

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(photo : Alain Fleischer)

Alain Fleischer qui projette des images d’ébats sexuels dans l’espace urbain. Le photographe pornocrate Alain Fleischer est aussi l’actuel directeur du Fresnoy, le studio national des arts contemporains.

Le critique d’art Stephan Lévy-Kuentz y voit une revendication artistique et politique. Exhibition déclare une «guerre rétinienne aux a priori attenants à la pudeur», déclare pompeusement l’auteur du livre «la Nuit scoptophile».

Sans surprise, le journal Libération s’enthousiasme pour cet étalage pornographique. Lisez attentivement le paragraphe suivant, conclusion de l’article publié par ce journal au sujet de l’œuvre d’Alain Fleischer :

« Dommage, un peu, car l’œuvre d’Alain Fleischer est vraiment intéressante. Cette incongruité du surgissement de la pornographie dans l’espace urbain donne l’impression que l’on vient remettre en cause notre tranquillité civilisée et hypocrite. Exhibitionnistes, ces photographies nous forcent à devenir un voyeur actif, à assumer là où l’on pose son regard, alors que, trop souvent, nous sommes passifs. »

Libé, ce journal en état comateux qui ne survit que grâce aux perfusions financières des subventions publiques, avait autrefois témoigné d’une complaisance ignoble pour les pédophiles. Un passé pas si lointain trop oublié de l’opinion publique. Et un présent toujours obsédé par la promotion de la révolution sexuelle…

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