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La population équatorienne pro-vie et pro-famille descend dans la rue contre l’imposition de lois iniques

Campagne pro-vie en Equateur
Campagne pro-vie en Equateur

Equateur – Provida et Profamilia appellent à protester contre les modifications proposées par la Cour constitutionnelle et l’Assemblée nationale concernant l’avortement, l’objection de conscience des médecins et l’idéologie du genre. Les différentes marches et rassemblements auront lieu le 25 mars, dans les principales villes du pays.

Dans le cadre de la Journée de l’enfant à naître, commémorée le 25 mars en Équateur par le décret exécutif 1441, les groupes Provida et Profamilia appellent à une série de mobilisations pacifiques au niveau national. L’appel est soutenu par de nombreuses organisations pro-vie et pro-famille. Cette mobilisation se concentre sur trois objectifs centraux : contrer l’avortement ainsi que l’idéologie du genre et garantir le droit à l’objection de conscience des professionnels de la santé.

En Équateur, la loi LORIVE a été approuvée suite à la décision 34-19-IN de la Cour constitutionnelle, qui a dépénalisé l’avortement en cas de viol. Cette loi, promulguée en avril 2022 par l’Assemblée nationale et modifiée par un veto partiel du président Lasso, ne reconnaît pas l’avortement comme un droit, le restreint jusqu’au troisième mois de grossesse, protège l’objection de conscience individuelle et collective et l’objection institutionnelle, et impose des exigences (plainte, examen médical). De plus, en règle générale, elle demande comme condition le consentement des parents ou des représentants légaux des mineures à l’avortement, et impose que des alternatives à l’avortement soient présentées avant de le pratiquer,

« Cette loi est actuellement analysée par la Cour constitutionnelle, qui a déjà suspendu des articles de la loi, violant l’objection de conscience, et libéralisant l’avortement », déclare Amparo Medina, représentant de la Fondation SOS Mama.

De même, l’Assemblée nationale est en train de réformer la loi sur la gestion des données civiles, qui n’autorise qu’une seule fois le changement de genre pour les personnes majeures, afin d’étendre le changement de genre et de sexe aux personnes de tout âge, y compris les enfants et les adolescents, sans restrictions. D’autre part, sur la base des affaires 38-19-AN et 2307-22-JP, la Cour constitutionnelle tente d’étendre la dépénalisation de l’avortement en cas de viol, de légaliser l’avortement pour cause de malformation de l’enfant à naître, et de combler le vide juridique .qui existe pour le traitement, la manipulation et le transport (national et international) d’embryons humains congelés.

Face à l’imposition de politiques de genre, Nelson Martinez, directeur du collectif A Mis Hijos los Educo Yo, indique que « le droit constitutionnel des parents d’éduquer leurs enfants conformément à leurs convictions doit être reconnu. Il a été largement démontré dans d’autres pays que la perspective de genre au sein du système éducatif et juridique viole complètement la vie privée des enfants et des jeunes dans les écoles, par exemple, où les hommes entrent dans les toilettes des femmes, sous prétexte de tolérance pour la diversité.»

De plus, à travers les mobilisations, il sera demandé à la Cour de ne pas étendre les possibilités d’avortement, de ne pas déprotéger le droit constitutionnel à l’objection de conscience et de ne pas reconnaître l’idéologie de genre comme un élément du système juridique et social.

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