Lors d’une audience concédée à la Commission internationale contre la peine de mort, le pape François a, à nouveau, tiré à boulets rouges contre la peine capitale.

Alors que selon la doctrine catholique traditionnelle, « il a toujours été pourtant considéré comme juste que l’autorité politique punisse de mort certains crimes » rappelle, dans une étude intitulée La peine de mort : pour ou contre ?, l’abbé Gleize de la F.S.S.P.X. , en se référant à l’Ancien et le Nouveau Testament et aux saint docteurs, le pape François, se fondant sur l’idée moderniste de l’évolution, dans un sens progressiste évidemment, de la « conscience du peuple chrétien » a réitéré son opposition catégorique à la peine de mort.

Rappelant sa récente réforme du nouveau Catéchisme de Jean-Paul II qui enseigne dorénavant que « la peine de mort est toujours inadmissible parce qu’elle lèse l’inviolabilité et la dignité de la personne », il a encouragé « tous les États qui n’ont pas aboli la peine de mort » « à adopter un moratoire en vue de l’abolition de cette forme cruelle de punition ».

Adoptant une attitude condescendante, voire arrogante, le pape actuel a par ailleurs déprécié la Tradition de l’Église et ses prédécesseurs des siècles passés qui ont « eu recours à cette forme inhumaine de punition, par ignorance du primat de la miséricorde sur la justice » affirme-t-il. El papa argentin fait là l’éloge, guère subtil, de sa vision personnelle et personnaliste, et totalement étrangère à la Tradition, du grand thème du début de son pontificat : la miséricorde divine qu’il oppose, dans une dialectique naturaliste et bergoglienne, à la justice divine, autre attribut de Dieu qu’il préfère occulter.

A cet énième message engagé du pape François contre la peine de mort, la conclusion de l’étude citée plus haut et écrite en 2017 est appropriée :

« Premièrement, la vision du Pape actuel représente une impiété à l’égard de toute la Tradition de l’Eglise, accusée d’avoir odieusement trahi l’Evangile. Deuxièmement, elle méconnaît la gravité du péché, qui fait déchoir la personne de sa dignité humaine morale et mérite le châtiment proportionné. Troisièmement, elle néglige la primauté du bien commun de la société et de l’Eglise, bien pourtant meilleur que tous les biens particuliers. Quatrièmement, elle confond la légitimité de principe et l’opportunité de fait, et fait ainsi dépendre la valeur des choses de l’évolution de la conscience du peuple chrétien. Cinquièmement enfin, elle se démarque même de la ligne suivie jusqu’ici par ses prédécesseurs, depuis le concile Vatican II. »

Tout autant que cette citation de Jean-Marie Le Pen pleine de bon sens :

« je serais contre la peine de mort, quand les criminels commenceront ».

Francesca de Villasmundo

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