Le fils conducteur de cette assemblée d’évêques a expliqué le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode « est dans la ligne des précédents, le renouveau de l’Église et de la société à partir des fondamentaux : la famille et les jeunes qui garantissent les générations futures. » « L’Église n’a pas peur d’affronter les défis qui sont toujours difficiles et insidieux » ajoute-t-il.
Le synode se penchera donc sur les sujets obsessionnels de ces temps post-modernes : des rapports sexuels avant le mariage à l’homosexualité, en passant par les idéologies gender et lgbt. Pour aller dans quel sens : le sens du vent ou à contre-courant du monde ? Rien que le fait d’user de ces termes novlangues dans les milieux vaticanesques est déjà un indice de la soumission des autorités romaines aux diktats des lobbies arc-en-ciel.
Beaucoup au Vatican ont déconseillé cette rencontre à cause des scandales actuels et des thèmes abordés. Il est fort à craindre, que comme pour le synode sur la famille, ce synode sur les jeunes débouchera sur des nouveautés en contradiction avec l’enseignement millénaire de l’Église. Mais n’est-ce pas ainsi qu’avance depuis presque 60 ans la révolution conciliaire néo-protestante et néo-moderniste ? Depuis que le concile Vatican II a ouvert la voie à l’évolutionnisme doctrinal et à la relativisation du dogme et de la morale…
Francesca de Villasmundo
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