Le Père Arturo Sosa Abascal, le Général des Jésuites que l’on appelle aussi communément le pape noir, n’en finit pas de proposer une nouvelle doctrine aux catholiques. Installé à la tète de la Compagnie de Jésus avec la bénédiction du pape François dont il est un ami fidèle, ce marxiste et moderniste a récemment donné un entretien au journal espagnol El Mundo.
Après avoir affirmé il y a quelques mois, auprès du vaticaniste suisse Giuseppe Rusconi, qu’on ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’avait dit Jésus parce qu’à son époque on n’avait pas d’enregistreur (sic), le père Sosa récidive dans les propos scandaleux.
Selon son interprétation toute personnelle et hétérodoxe, le diable n’est qu’une « figure symbolique » créée par l’homme « pour exprimer le mal. »
Féministe convaincu, il milite pour que les femmes aient plus de pouvoir au sein de l’Église :
«L’Église du futur devra avoir une hiérarchie différente, avec des ministères différents. J’en appelle à la créativité féminine pour que dans 30 ans, nous ayons des communautés chrétiennes avec une autre structure. Le pape a ouvert la porte au diaconat en créant une commission. Ensuite d’autres portes pourront s‘ouvrir. »
Concernant les revendications du monde arc-en-ciel, le Général des Jésuites n’hésite pas là-aussi a les soutenir. S’il préfère ne pas s’engager positivement sur le « mariage homosexuel » il défend en revanche les « unions civiles » :
« Une chose est la pensée publique et officielle, et autre chose ce qui se passe dans la communauté. Une chose est mon homosexualité, une autre mon compagnon homosexuel, qui fait partie de ma famille, de mon environnement. Dans la vie religieuse il y a des homosexuels et ils ne sont pas persécutés, ils font partie de la communauté. Le sacrement (de mariage, ndlr) c’est un autre sujet. Une chose est reconnaître le statut civil pour qu’il n’y ait pas de discrimination, et une autre est l’aspect théologique. Les sacrements ne naissent pas ainsi. »
Le Père Sosa, c’est le Général des Marxistes du Vatican qui prône, comme tout bon communiste qu’il est, la révolution. Celle-ci, après avoir été doctrinale à travers le concile Vatican II et son esprit délétère toujours à l’œuvre aujourd’hui, sera maintenant morale, grâce au pape François et à son camarade jésuite. Le pape blanc et le pape noir sont à l’ouvrage, main dans la main, pour effectuer l’aggiornamento moral de l’Église. A Vatican II le pape Paul VI avait déclaré fièrement aux « humanistes modernes » : « nous avons le culte de l’homme ».
50 ans plus tard, la hiérarchie conciliaire a toujours le culte de l’homme mais de l’homme transgenre, de l’homme coloré du lobby Lgbt…
Du passé doctrinal et de toute morale faisons table rase…
Francesca de Villasmundo
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