220.000 avortements par an. Apparemment ce n’est pas assez et ne suffit pas à Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et du droit des femmes. C’est du moins ce que l’on retient de l’interview qu’elle a accordé au magazine Elle, ce 21 novembre. Elle y a indiqué qu’elle présenterait un nouveau plan d’action pour “améliorer” l’accès à l’IVG sur le territoire français. Présentation qui devrait se faire d’ailleurs mi-janvier, à l’occasion de l’anniversaire de la promulgation de la loi Veil.
La folie mortifère du gouvernement semble donc ne pas vouloir prendre fin de si tôt. Marisol Touraine a déclaré qu’il était “inacceptable” que certains médecins refusent de pratiquer un avortement après la 10e semaine de grossesse. On n’ose pas évoquer le cas de ces médecins qui s’opposent à l’avortement tout court.
Aucune allusion, dans la bouche de la ministre, aux droits de l’Enfant. Ce sont pourtant des enfants qui sont tués par milliers chaque année à cause de l’avortement. Loin de s’en soucier, le gouvernement revendique ce massacre – car c’en est un – comme « un droit fondamental qu’il faut célébrer et réaffirmer ».
Ce qu’il est urgent de réaffirmer avant tout, c’est le prix de toute vie humaine, dès sa conception. Ce ne sont pas les avortoirs qu’il faut multiplier, mais bien la prise en charge de ces femmes que l’on pousse souvent à avorter. Mettre en place des structures pour accompagner les futures mères et leur permettre d’accueillir sereinement cette vie qui s’annonce. Au lieu de la stopper tragiquement à son commencement.
Roxane Dulac
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