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La messe pontificale pour les migrants : l’impératif de l’accueil

Ainsi qu’annoncée il y a quelques jours, le pape François a bien célébré aujourd’hui 6 juillet une messe pour les migrants, cinq ans après sa visite sur l’île italienne de Lampedusa.

Il en a profité pour ressasser son sempiternel message sur les migrants et l’accueil qu’il leur est du inconditionnellement :

« Que de pauvres aujourd’hui sont piétinés ! Parmi eux, je ne peux pas ne pas mentionner les migrants et les réfugiés qui continuent à frapper aux portes des nations jouissant d’un plus grand bien-être»,

a déclaré le Pape, parlant d’une certaine « culture de la marginalisation » contemporaine.  

Il a dénoncé « les injustices commises dans le silence – parfois complice – de beaucoup », « les milliers de morts » en Méditerranée dont il rend, par on ne sait quelle logique utopiste, l’homme européen responsable, et ce qu’il nomme « la tentation » de « ne pas se salir les mains comme le prêtre et le lévite de la parabole du Bon Samaritain ».

Emporté par sa mentalité immigrationniste et immigrophile qui lui fait oublier les droits des citoyens des pays envahis, il a critiqué, sans les nommer, les politiques et les hommes qui préconisent « une fermeture vis-à-vis de tous ceux qui ont droit, comme nous, à la sécurité et à une condition de vie digne, et qui construit des murs, réels ou imaginaires, au lieu de ponts ».

Il a préconisé « une réponse qui ne fait pas trop de calculs mais qui exige un partage équitable des responsabilités, une honnête et sincère évaluation des possibilités et une gestion avisée », car « la politique juste est celle qui se met au service de la personne, qui prévoit des solutions adaptées pour garantir la sécurité, le respect des droits et de la dignité de tous et qui sait voir le bien de son propre pays en prenant en compte celui des autres pays, dans un monde toujours plus interconnecté ».

Bien qu’il est claironné dans le passé ne pas vouloir s’immiscer dans la politique italienne, ne pas se mettre dans la politique concrète des pays, il a adressé, en les comparant au bon Samaritain, quelques mots aux fidèles espagnols, « sauveteurs et rescapés de périlleuses migrations, présents dans la basilique, clin d’œil pas si discret au cas de l’Aquarius recueilli par l’Espagne après avoir été interdit des ports italiens et maltais :

« la parabole du Bon Samaritain qui s’est arrêté pour sauver la vie du pauvre homme frappé par les bandits, sans se demander qui il était, sa provenance, les raisons de son voyage ou ses papiers d’identité… »

Et bien que « le chemin de l’intégration » soit un fiasco total dans tous les pays européens, il a conclu en appelant ces clandestins qui débarquent en Europe, faux Eldorado qui luit à leurs yeux, et par l’entremise des trafiquants d’êtres humains et de mafias cruelles qui font leur beurre sur leur dos, à être des témoins de l’espérance, particulièrement « dans un monde possédant une vision étriquée de l’avenir et réticent à partager », et ce, « dans le respect de la culture et des lois du pays » qui les accueille,  afin de pouvoir « frayer ensemble le chemin de l’intégration ».

L’utopie mondialiste et melting-pot, avatar du communisme, d’un nouveau monde tout beau, tout gentil, où tous les hommes sont frères, s’aiment et s’entraident, où « la terre est redevenue le trésor commun » selon la maxime de l’utopiste anglais Winstanley, où en définitive le péché et le péché originel ne sont plus, bat pavillon au Vatican bergoglien. C’est le vieux rêve prométhéen de refaire l’Éden, le Paradis perdu, sans Christ-Roi ni nations sur lesquelles Il règnerait…

Francesca de Villasmundo

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