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La Mémoire perd un de ses fervents collaborateurs : Elie Wiesel est mort

wieselElie Weisel, juif né en Roumanie, « survivant », « rescapé », des camps allemands de la deuxième guerre mondiale, prix Nobel de la paix et fervent combattant pour le Grand Israël, est mort samedi 2 juillet 2016, à l’âge de 87 ans, dans son appartement de Manhattan, à New-York.

Ses « mémoires » sur sa déportation, son tatouage, son passage à Auschwitz, laissaient perplexes bien des historiens et autres rescapés.

Voici la notice nécrologique qu’en a fait Égalité et Réconciliation :

« Juif né en Roumanie en 1928, Eliezer Wiesel connaît la déportation, où il perd une partie de sa famille. Devenu apatride après la Seconde Guerre mondiale, il raconte son expérience dans La Nuit en 1958, le livre qui le rendra riche et célèbre.

On découvrira plus tard qu’il s’était octroyé de grandes libertés avec la vérité. Mais ça n’empêchera pas sa montée inexorable dans la hiérarchie mondialiste à travers de nombreuses organisations internationales humanistes.

Le témoin de l’Holocauste finira couvert de médailles et de titres, malgré les critiques de plus en plus précises venues de son propre camp : les historiens sérieux préfèrent ne pas citer son témoignage sur Auschwitz.

En face, son « imposture » dévalorisera son combat pour la mémoire de la Shoah, mais aussi pour Israël. Ainsi, l’opposant à toutes les guerres sera curieusement favorable à la destruction de l’Irak par les Américains en 2003.

Sur la fin de sa vie, il se rapprochera de l’extrême droite israélienne, en niant cependant toute proximité idéologique avec les bellicistes. Il utilisera sa stature internationale pour appuyer la politique d’agression (verbale) du Premier ministre israélien Netanyahou à l’encontre de l’Iran.

Tout homme est fait de vérité et de mensonges, de cohérence et de contradictions. Certains plus que d’autres. »

Propos qui rejoignent ceux du grand pourfendeur des révisionnistes, l’historien affirmationniste Pierre Vidal-Naquet qui, lors d’une interview à Michel Folco pour le mensuel Zéro en avril 1987, déclarait :

“Élie Wiesel (…) raconte n’importe quoi (…) Il suffit de lire certaine description de La Nuit pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes et qu’il finit par se transformer en marchand de Shoah… Eh bien lui aussi porte un tort, et un tort immense, à la vérité historique.”

Francesca de Villasmundo

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