L’information provient du très sérieux quotidien régional Ouest France qui incontestablement niera toute forme de complotisme. Dans son édition du 17 juillet, le journal breton s’interroge sur la propagation exponentielle de la maladie de Lyme et titre : Maladie de Lyme : une expérimentation secrète du Pentagone qui aurait dérapé ?

Et d’écrire ce qui suit :

“Le Pentagone serait-il responsable de la propagation de la maladie de Lyme ? Cette maladie est apparue aux États-Unis et elle touche désormais 80 pays dans le monde. Les parlementaires américains veulent savoir.

Les militaires américains ont-ils, entre 1950 et 1975, effectué des expériences sur des tiques pour en faire des armes biologiques ?

Les élus de la Chambre des représentants voudraient bien le savoir ; c’est pourquoi ils ont approuvé un amendement demandant à l’Inspection générale un rapport sur ces tests et sur le risque que ces tiques « modifiées » aient contribué à la propagation de la maladie de Lyme. Une maladie véhiculée par des tiques qui sont contaminées par des bactéries et qui vivent dans des zones tempérées, humides et boisées.

Cette endémie toucherait plusieurs millions d’humains qui, par conséquent, souffrent d’arthrite rhumatoïde juvénile. En France, une augmentation significative du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme a été constatée entre 2017 et 2018 (104 cas pour 100 000 habitants en 2018 contre 69 cas pour 100 000 en 2017).

Un labo militaire dans le collimateur

La ville de Lyme, d’où la maladie tire son nom, se trouve à seulement 15 kilomètres d’un laboratoire du gouvernement américain, le Plum Island Animal Disease Center. Ce laboratoire n’a ouvert ses portes à la presse qu’en 1992 et ses activités sont longtemps restées secrètes. En 2002, le contrôle du Plum Island Animal Disease Center est passé du Département de l’Agriculture à celui du Département de la Sécurité intérieure (NHS).

Ce centre de tests biologiques, situé dans l’État de New York et ouvert en 1954, a bien mené des expériences basées sur « la contamination de mouches, de moustiques et de tiques avec des germes biologiques ». Des tiques « biologiquement militarisées » auraient pu s’en échapper vers 1975 et auraient provoqué l’apparition de la maladie qui ne serait pas une simple infection bactérienne.

Cette théorie n’est pas nouvelle. Elle date de 2004. Elle a été reprise dans un livre paru en mai. Kris Newby, un enseignant de la Stanford University lui-même souffrant de la maladie de Lyme, y soutient que la maladie est en fait une expérimentation militaire qui a dérapé.

Les insectes, des alliés

En attendant les résultats de l’enquête parlementaire, les recherches militaires sur les insectes se poursuivent aux États-Unis. Plum Island Animal Disease Center va fermer en 2023 mais les travaux qui y sont conduits se poursuivront à partir de mai 2021 dans un nouveau laboratoire installé dans le Kansas et baptisé National Bio and Agro-Defense Facility (NBAF).

Parallèlement, le Pentagone poursuit ses recherches. La fameuse DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency, ne se contente pas de développer des microdrones de la taille d’insecte dans le cadre du projet SHRIMP (SHort-Range Independent Microrobotic Platforms) que conduisent Honeywell International Inc. Automation and Control Solutions (ACS) et la Rutgers University (New Brunswick).

Elle mène actuellement un programme défensif baptisé « Insect Allies » pour développer des espèces capables de combattre d’autres espèces invasives, voire introduites par des terroristes ou des États-voyoux.

Pour la DARPA qui a été accusée de modifier des insectes pour disséminer des virus de façon offensive, « il ne s’agit nullement de créer une nouvelle arme bactériologique, nos buts sont pacifiques et visent à assurer la sécurité alimentaire nationale ». Elle assure que les tests ont lieu dans des espaces confinés, sécurisés et que les « insectes alliés » ne sont pas destinés à être remis en liberté.

Un autre projet de la DARPA vise à implanter des cerveaux d’insectes (!) dans des robots. L’appel d’offres date de janvier 2019 et est intitulé « Microscale Bio-mimetic Robust Artifical Intelligence Network ».”

Francesca de Villasmundo

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