Une large majorité de sympathisants de l’UMP est en faveur du « ni-ni » suivant la ligne Sarkozy-Gaino-Wauquiez au second tour de la législative partielle dans le Doubs, d’après une étude Ifop pour LCI et Le Figaro

Selon cette étude parue mardi mais réalisée par l’Ifop lundi, 67 % de ses sympathisants réaffirment le principe «ni front républicain, ni Front national». Seul un tiers d’entre eux attend de la réunion de l’UMP aujourd’hui, un appel à voter pour l’un des deux candidats qualifiés au second tour: 19 % veulent que l’UMP se prononce pour celui du PS, 14 % en faveur du candidat d’extrême droite. Ce pourcentage qui penche en faveur du PS est inversé lors d’une autre question du même sondage, à lire à la suite.

Il y a deux ans, Alain Juppé, François Fillon (Ces deux derniers pour le front républicain)  et Nicolas Sarkozy (en faveur du ni-ni) défendaient chacun une position différente à adopter en cas de duel gauche-FN. (Source)

Ce qui marque une évolution politique de la formation depuis 2010 et sa rupture de son aile centriste, emmenée par Jean-Louis Borloo: avec la création de l’UDI.

Cette explication de la création de l’UDI n’est pas suffisante pour expliquer la dédiabolisation partielle du « ni-ni ». Diabolisation qui avait fait élire Chirac avec 80% des voix contre Jean-Marie Le Pen. Mais diabolisation qui profite davantage maintenant à la gauche en déconfiture qu’à l’UMP arrivée derrière le PS à la législative partielle du Doubs. Diabolisation qui fonctionne de moins en moins. Il faudra au PS, semble-t-il, autre chose pour faire barrage au parti nationaliste.

Mais une autre explication de cette dédiabolisation du FN vient de la nouvelle ligne donnée par Marine Le Pen à son parti. Un parti qui a mis de l’eau dans son vin, ce qui peut être une bonne tactique à condition de ne pas rogner sur l’essentiel. Or en s’entourant d’homosexuels en proportion extravagante, dont certains se sont même révélés des pro-gays militants, le Front national est en train de céder sur un point central de notre civilisation chrétienne. Les références à des révolutionnaires comme Rousseau ou Marx de la part de certains dirigeants de cette formation, brisent également l’un des points-clefs de la ligne fondatrice du mouvement qui se voulait ostensiblement contre-révolutionnaire. Néanmoins ce parti reste le symbole du contre-système aux yeux de l’électorat et surtout le seul recours, non encore exploité.

Le Doubs, dans le doute ?

Alors qu’il soutenait la candidature de l’UMP Charles Demouge dans le Doubs, le nouveau président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde a appelé à faire barrage au FN, dans la droite ligne de son prédécesseur et  40 % des sympathisants centristes se disent d’ailleurs pour le front républicain. Mais que représente réellement l’UDI dans le paysage politique français ? Sans doute pas grand chose!

S’ils devaient voter dimanche dans le Doubs pour la législative, un sympathisant sur deux UMP, ferait  le choix du vote blanc ou de l’abstention, alors que 20 % voteraient pour le PS et 30 % pour le FN. Donc la tendance, sur cette question, est en faveur du FN, ce qui contredit la réponse à une question précédente du même sondage.

Echec des manipulations de l’opinion à la sauce PS 

Quoiqu’il en soit, les séances de lavage de cerveaux à la Goebbels que nous avons subies avec la « marche républicaine » consécutive aux attentats de Paris, n’ont pas fonctionné.  Le premier tour de cette partielle du Doubs montre que la grossière manipulation du pouvoir surfant sur la vague ambiguë des « je suis Charlie », qui tentait d’inverser la contestation de la population au profit du pouvoir socialiste, n’a pas fonctionné, bien au contraire. Cela démontre également à quel point les chefs politique de toute l’Union européenne sont méprisés par le peuple désormais. Hollande a eu beau rameuter le banc et l’arrière-banc de l’Europe, jusqu’au sanguinaire Porochenko venu d’Ukraine donner des leçons de démocratie, cela ne fonctionne plus.

L’adhésion toute mesurée, des Français au stupide « Je suis Charlie », recouvrait en réalité une simple adhésion au raz-le-bol de l’islamisation de la France. Ce qui explique aussi et peut-être surtout,  la confirmation de la  montée du FN, le seul parti qui depuis 40 ans dénonce les dangers de la libanisation de notre pays.

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