Le logement s’enfonce dans le marasme en France

En ce moment en France, l’immobilier est en panne alors que c’était Byzance après la période du Covid.

Je me souviens d’un agent immobilier qui me disait : « notre portefeuille est vide, on recherche des biens à vendre car nous ne pouvons rien proposer aux acheteurs ».

A qui la faute ?

Le 1er janvier 2022, le Haut Conseil de Stabilité à la Santé  Financière (HCSF, regroupement du ministère de l’économie et de la banque de France) a décidé de rendre ces recommandations obligatoires sous peine de lourdes amendes pour  les banques si elles ne plient pas :

  • Limite stricte à 35% d’endettement (taux d’effort) sans prendre en compte les prestations familiales. Auparavant, les banques avaient toute latitude pour aller jusqu’à 39% et prendre en compte certaines prestations (reste à vivre), notamment si les enfants étaient jeunes en fonction de la durée du prêt. Les banques n’ont droit qu’à 4% de possibilités dérogatoires, relevé à 6% dernièrement par trimestre, ce qui est bien peu;
  • Limitation de la durée d’endettement à 25 ans, 27 pour certains cas particuliers ;
  • Apport systématique minimal de la totalité des frais lié à l’achat : frais de notaire, frais de caution, frais d’agence. Cela peut aller de 8% à 18% du montant total de l’achat !

Et les taux d’intérêt ont augmenté en flèche : on empruntait encore à 1% il y a deux ans sur 10 ans, nous sommes actuellement à 3,6% sur la même période.

En clair, l’achat est réservé aux plus riches, un des objectifs du gouvernement mondial de déposséder la population.

Cependant, Bercy a constaté qu’ils avaient bloqué la machine de l’immobilier, donc moins de rentrée de droit de mutations pour l’Etat et les collectivités locales. Et certains y comptent dessus en les prévoyant dans leur budget, ce qui est  fortement dangereux et imprudent.

Comme le dit si bien l’adage : « on ne vend pas les œufs des poules qui ne sont pas pondus ! ».

Bercy demande au HCSF de desserrer les cordons de la bourse, taux d’endettement relevé, dérogations élargies, reste à vivre plus souple ? On attend le verdict du HCSF d’être plus « conciliant » car comme d’habitude, à force d’être (pscho) rigide, on n’en mesure pas toutes les conséquences.

Anatole Castagne

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