En ce début d’automne 2023, qui finit enfin d’être un été, la machine à café mondialiste tourne à plein régime.
Placée au carrefour des « va et vient » de l’homme sur son lieu de travail, érigée à la croisée des chemins d’une humanité hagarde et rendue docile par les titres d’une actualité toujours plus anxiogène (la crise énergétique, la nécessaire transition écologique due au changement climatique, la guerre en Ukraine, la guerre au Proche-Orient, l’accueil sans réserve des migrants), la machine à café mondialiste devient ce monument incontournable vers lequel les peuples démocratiques convergent pour se rassurer d’exister un peu, d’exister encore, d’exister toujours.
Avec Hidalgo, il s’agit d’appuyer sur la touche « mobilités douces », pour assurer Paris d’un avenir de lumière en composition avec les rats ;
Avec Macron, il s’agit d’appuyer sur la touche « en même temps », pour s’assurer un réconfort contre le méchant Poutine, une délicate attention des pays africains, un déploiement sans précédent de l’éolien terrestre et marin, une décroissance accrue de l’économie française, une croissance démentielle de la dette française, une résurgence des gendarmeries de province pour un meilleur contrôle routier , un carburant à 2€ le litre, un coût explosif de l’électricité et de son acheminement assorti d’une taxe de 21.93% + tva de 5.5% (la France est la championne de la tva payée sur des taxes)…
Avec Le Maire, il s’agit d’appuyer sur la touche « produire à perte » pour assurer un retour de la croissance ;
Avec Darmanin, il s’agir d’appuyer sur la touche « plus (ou +) de migrants » pour continuer de les voir se multiplier sous les ponts des métros parisiens et s’agglutiner dans les « quartiers » ;
Avec Borne, il s’agit d’appuyer sur la touche « urgence attentat » pour s’assurer que demain la France sera heureuse parmi les égorgeurs de mécréants ;
Avec Attali, il s’agit d’appuyer sur la touche « europe passoire », pour s’assurer qu’il a bien compris le merdier dans lequel il a placé la France depuis 40 ans.
Avec Biden, qui ne tient plus debout, il s’agit d’appuyer sur la touche « robinette » pour s’assurer d’avoir la guerre dans le monde ;
Avec (le pape) François, qui ne tient plus debout non plus, il s’agit d’appuyer sur la touche « laudato si » et « laudate deum » arôme « Marseille » pour assurer un bouillon de culture inculturée, promouvoir la turpitude humano-centrée, et tourner définitivement le dos à l’intelligence catholique ;
Avec Soros, il s’agit d’appuyer sur la touche « europe » pour conduire le continent à sa perte ;
Avec Fink, il s’agit d’appuyer sur la touche « cash » pour s’assurer du lucratif endettement des nations ;
Avec Schwab, il s’agit d’appuyer sur la touche « Davos » pour s’assurer d’un « vous ne possèderez rien et vous serez heureux ! » ;
Arrêtons-là ! La liste serait longue avec les Borello, Guigou, Lang, la nébuleuse de feu Bergé, Kaplan, Charles III & consorts, Trudeau, Scholz, Lula, les pétro-monarchies du golfe, les républiques bananières d’Afrique où corruption, mafia, loges, drogues, trafics d’influence, trafics d’êtres humains, homosexualisme, pédophilie et pédocriminalité s’ajoutent se détaillent ou s’entremêlent dans la plus grande logique mondialiste.
La machine à café mondialiste – de l’arabica au robusta, du long au bien serré – en sert pour tous les goûts. De toutes les couleurs. La France arc-en-ciel, le monde arc-en-ciel. Tarif unique. Le même pour tous. Pour le plaisir de la démocratie pour tous, du contrôle pour tous et de l’avilissement de tous !
Gilles Colroy.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Bien vu !
Quand on s’abreuve à une machine (quelle qu’elle soit !) au nom du progrès technologique (ou de la fuite en avant) c’est la panne de l’humanité que l’on encourt.
Hier l´Inde… aujourd´hui la France… Partout et toujours le même procedere :
Entre 1880 et 1920, les politiques coloniales britanniques en Inde ont fait plus de victimes que toutes les famines de l’Union soviétique, de la Chine maoïste et de la Corée du Nord réunies… Comment la domination britannique a-t-elle pu provoquer ces pertes humaines considérables ?
Il y a eu plusieurs mécanismes. Tout d’abord, la Grande-Bretagne a effectivement détruit le secteur manufacturier de l’Inde. Avant la colonisation, l’Inde était l’un des plus grands producteurs industriels du monde, exportant des textiles de haute qualité aux quatre coins de la planète…
Selon l’historien Madhusree Mukerjee, le régime colonial a pratiquement éliminé les droits de douane* indiens, permettant aux produits britanniques d’inonder le marché intérieur, mais a créé un système de taxes exorbitantes et de droits internes qui empêchaient les Indiens de vendre du tissu dans leur propre pays, et encore moins de l’exporter.
Ce régime commercial inégal a écrasé les fabricants indiens et a effectivement désindustrialisé le pays… «Cette société a réussi à convertir l’Inde d’un pays manufacturier en un pays exportateur de produits bruts». Les industriels anglais ont bénéficié d’un avantage considérable, tandis que l’Inde a été réduite à la pauvreté et que sa population a été exposée à la faim et à la maladie.
Pour aggraver la situation, les colonisateurs britanniques ont mis en place un système de pillage légal, connu des contemporains sous le nom de «drainage des richesses». La Grande-Bretagne taxait la population indienne et utilisait ensuite les revenus pour acheter des produits indiens – indigo, céréales, coton et opium – obtenant ainsi ces biens gratuitement. Ces produits étaient ensuite consommés en Grande-Bretagne ou réexportés à l’étranger, les recettes étant empochées par l’État britannique et utilisées pour financer le développement industriel de la Grande-Bretagne et de ses colonies de peuplement : les États-Unis, le Canada et l’Australie.
Ce système a privé l’Inde de biens d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars en monnaie d’aujourd’hui. Les Britanniques ont été impitoyables en imposant cette ponction, obligeant l’Inde à exporter des denrées alimentaires même lorsque la sécheresse ou les inondations menaçaient la sécurité alimentaire locale. Les historiens ont établi que des dizaines de millions d’Indiens sont morts de faim au cours de plusieurs famines considérables provoquées par la politique britannique à la fin du XIXe siècle, alors que leurs ressources étaient siphonnées vers la Grande-Bretagne et ses colonies de peuplement…
Comment le colonialisme britannique a tué 100 millions d’Indiens en 40 ans
https://reseauinternational.net/comment-le-colonialisme-britannique-a-tue-100-millions-dindiens-en-40-ans/
* Au 1er Janvier 1960, c’est à dire au cœur des années de prospérité, l’industrie française bénéficiait d’une protection tarifaire moyenne de 20%. Cette protection fort élevée était complétée pour un certain nombre de produits par des restrictions quantitatives à l’importation.
Le Déclin français et les années 1970
https://www.polemia.com/le-declin-francais-et-les-annees-1970/