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La loge maçonnique Athanor, « véritable PME du crime » et ses flics francs-maçons…

Plus de huit ans après le quadruple assassinat de la tuerie de Chevaline (Haute-Savoie), Le Canard Enchaîné révèle que les enquêteurs ont identifié les coupables, tous issus d’Athanor, une loge franc-maçonne située en région parisienne. Ses membres, d’anciens fonctionnaires de la DGSE, d’ex-journalistes ou policiers, ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à assassiner une coach sportive et hypnotiseuse.

Le commanditaire n’est autre qu’un ancien commandant de la direction du renseignement intérieur, chez qui les enquêteurs ont découvert des munitions de calibre 7.65 identiques à celles utilisées pour abattre, avec un Luger P06, les victimes de Chevaline, de deux balles dans la tête.

Le 5 septembre 2012, trois membres de la famille al-Hilli, des citoyens britanniques d’origine irakienne, et un cycliste savoyard, Sylvain Mollier, avaient été assassinés sur un parking proche du lac d’Annecy.

Le 24 juillet 2020, la police arrête deux agents de la DGSE qui se préparent à exécuter une femme qu’ils prétendent être du Mossad.

Le 21 janvier 2021, les enquêteurs apprennent que les ordres viennent d’un ancien commandant de la Direction du renseignement intérieur. Arrêté, celui-ci avoue qu’il appartient à la loge maçonnique Athanor dont un ancien « vénérable », lui-même coach en entreprise, a commandité l’assassinat d’une concurrente coach en confiant la mission à Frédéric V., un franc-maçon de la même loge Athanor, ex-journaliste du Dauphiné libéré reconverti dans l’intelligence économique.

Le Canard enchaîné écrit que lorsque les enquêteurs se sont intéressés de plus près à la loge maçonnique Athanor, ils ont découvert « une véritable PME du crime ». Le franc-maçon Frédéric V. en question a avoué être impliqué dans diverses barbouzeries liées aux élections municipales. Il a aussi réalisé quelques actions d’intimidation à la demande d’entrepreneurs. Avec notamment à la clé un mort à Levallois.

Au cours de ses aveux, le franc-maçon Frédéric V. explique également que lui et ses petits camarades de la loge Athanor rémunèrent des policiers francs-maçons pour leur fournir des renseignements en consultant les fichiers de police.

Et, comme par hasard, l’ex-RG passé aux aveux aurait fait une très curieuse tentative de suicide dans sa cellule de la prison de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne) alors qu’il devait y être placé sous étroite surveillance. De quoi agacer enquêteurs et juges d’instruction privés d’un témoin capital hospitalisé dans un état grave.

La secte maçonnique est décidément toujours apte à fournir à l’actualité des dossiers sulfureux.

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